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French editions

Horse Saison #4
Horse Saison est une revue apériodico-saisonnière sur les chevaux et l’espèce équine en général. Cette revue est née d'une envie de penser et de montrer le monde équestre autrement. Chaque numéro présentera des contributions variées d’artistes d’horizons aussi différents que leurs pratiques artistiques, toustes s’étant intéressé.es pour le magazine au monde équin et à son écosystème.
Avec les contributions de : Xavier Klein, Mona Glassfield, Eliot Duran, Maxence Doucet, Twotma, Eric Kinny, Lois Ladent, Coldruru, Euro Love, Bérénice Béguerie, Emile Barret et Aurélien Masson

Abattre les arbres, boucher les fontaines, renverser les pierres
Abattre les arbres, boucher les fontaines, renverser les pierres réunit les 4 tomes d’un conte épisodique initialement paru en auto-édition tout au long de l’année 2021.
”Abattre les arbres, boucher les fontaines, renverser les pierres” sont les mots d’une archéologue s’exprimant à la radio au sujet des intentions des premiers chrétiens arrivant en Grande Bretagne. Cette formule a attendu de longues années dans mes notes avant de devenir un récit d’images.

Collection Perruches #1 Tatiana Defraine
La collection Perruches se consacre à rassembler des conversations d’artistes s’intéressant dans leur pratique à des animaux autres qu’humains. Chaque artiste est ainsi pour l’occasion considéré·e comme un « terrain » d'étude au sens ethnographique du terme, ou comme un monde à venir découvrir et comprendre.
The Perruches collection is dedicated to bringing together conversations by artists whose practice interested in non-human animals. Each artist is considered as a “field” for study in the ethnographic sense of the term, or as a world to be discovered and understood.
Ces entretiens tentent de rendre compte des différentes relations que ces praticien·ne·s de l’art entretiennent avec le vivant. Pour ce premier opus, la collection Perruches a invité l’artiste peintre Tatiana Defraine.
These interviews attempt to capture the different relationships that these art practitioners have with living things. For this first opus, the Perruches collection has invited the painter Tatiana Defraine.

Au fort les âmes sont
Exclusive works designed by Laure Prouvost for her carte blanche at the Mucem in Marseille, a series of immersive and poetic installations in the heart of Fort Saint-Jean, photographed by Raphaël Massart for this cut-out book, between an artist's book and an exhibition catalogue, accompanied by drawings and critical texts.
For the Mucem, Laure Prouvost has created a series of immersive installations in the heart of Fort Saint-Jean. Repurposed everyday objects, glass sculptures, sound mirages, and underwater videos shot in the depths of the calanques and around Frioul compose a sensitive and poetic universe. Between fiction and reality, the artist invites visitors on a sensory journey where everything is transformed: forms, narratives, and life itself.
The book was conceived as a visual journey leading from the Old Port of Marseille to Fort Saint-Jean and into the very heart of each work. To recreate this encounter between artist Laure Prouvost and the Mucem, there is a constant dialogue between the exterior—the sea, the stone of the fort—and the interior—the intimacy of the installations that unfold in the air, in the bowels of the earth, and underwater... Designed in close collaboration with the artist, the book captures this moment through photographic work carried out especially by Raphaël Massart and an evocative form designed by the artist: like a book that also floats in the Mediterranean. To accompany this visual unfolding, a booklet embedded in the heart of the book contains texts by Hélia Paukner, curator of the exhibition, and Mathilde Roman, art historian.
Published on the occasion of the eponymous exhibition at the Mucem, Marseille, in 2025.

CEC (Centre d'édition contemporaine)
Blackout
Un texte très personnel de Yann Chateigné Tytelman, commissaire d'exposition et critique, qui établit un lien entre son passé, son enfance et son parcours de curateur, ses choix artistiques, ses expositions, souvent en lien avec la thématique du silence.
« Tout a commencé par une lettre à mon père. Cela faisait une dizaine d'années qu'il était mort, et j'ai tout à coup eu envie de lui écrire au sujet du silence, de son silence, du silence entre nous. Cela a commencé en 2020, comme une nécessité. Le silence, alors, était frappant. Il résonnait avec d'autres voix effacées, d'autres vides, d'autres émotions. J'ai cru que je n'arriverai pas à m'arrêter. Ni journal, ni essai, ni nouvelle, Blackout est un tissage, une tresse faite de ces lignes de silence, et raconte, par fragments, l'histoire d'une dépossession, d'une entrée dans l'obscurité. »
Cette publication s'inscrit dans la collection Before publication qui réunit textes d'auteurs ou inserts d'artistes.

MAKAN #3 / Synthetic Agencies
Building on the foundations of the first two issues, Synthetic Agencies invites a rethinking [and unthinking] of the assumptions, polarities, and discontents surrounding the notion of agency. Traditionally defined in Western thought as the capacity to act and effect change, agency is inseparable from questions of power and the often invisible structures through which power operates. The various contributions interrogate how agency is produced, constrained, or distributed through the systems of knowledge, design, and governance that shape our built environments, technologies, media, and cultures. They were are invited to right (as much as write on) agency, reflecting on how it operates across different scales and contexts, and imagining alternative worlds or configurations. Ultimately, Synthetic Agencies understands agency not as a fixed attribute but as a contested lens through which we might read, reshape, or resist the conditions of the present.
With contributions by Amine Houari, Driss Ksikes, Fehras Publishing Practices, Hamed Sinno, Helga Tawil-Souri, Lada Hršak, Mayada Madbouly, Myriam Ababsa, Nzinga Biegueng Mboup, Ola Hassanain, Omer Shah, OPPA, Salma Barmani, Samia Henni, Tarek El-Ariss, Zaidoun Hajjar.

MAKAN #2 / Manufacturing Narratives
In its second issue, Manufacturing Narratives, Makan focuses on how interrogating narrativity can provoke fundamental questions about how societies define or choose to accept societal or historical truths in today’s world. Spanning across [and beyond] the Mashreq and Maghreb, the various contributions reflect a shared space of inquiry that bridges geographies and fosters emergent dialogues across shifting territorialities. This issue invited contributors to right (as much as write) narratives: to question authorship and its social collectivities, to retell alternative public histories, to explore gender roles, and to unsettle the exoticism, folklorization, and political textures of fiction as a practice of indiscipline. Together, these contributions re-articulate the genealogies of our present through the pluralities of the past, offering tools to imagine and manufacture alternative futures, and realities otherwise.
With contributions by Ala Younis, Bari Abbassi, George Bajalia, Karim Kattan, Karima Kadaoui, Tamkeen, Kenza Sefrioui, Lahbib El Moumi, Laila Hida, Maureen Mougin, Mohamed Amer Meziane, Monica Basbous, Nadia Tazi, Sénamé Koffi Agbodjinou, Salma Barmani, Sonia Terrab, Soufiane Hennani, Yto Barrada.

Fidback, Revue de cinéma n° 01
Le numéro 1 de la revue de cinéma Fidback éditée par le FIDMarseille, avec un retour sur la 35e édition du festival, un regard rétrospectif sur des films qui ont fait l'actualité mondiale du cinéma en 2024, une carte blanche à Clara Schulmann, et un portrait de l'artiste et cinéaste Declan Clarke par Alice Leroy.
Retour sur six films issus de la sélection officielle du FID, par des auteurs, critiques et écrivains de langues française et étrangères. Les textes critiques sont accompagnés d'entretiens, de documents ou de matériaux inédits. De Amsevrid, premier film magistral du cinéaste algérien Tahar Kessi, jusqu'au Tríptico de Mondongo du maestro argentin Mariano Llinás, ce bouquet de films est un condensé de l'édition 2024 du festival – une poignée de films parmi tous ceux qui auraient mérité le retour.
Le choix des huit films sur lesquels nous avons invité des auteurs et autrices à poser leur regard est en soi un geste critique. Il nous a semblé que les derniers films d'Albert Serra, Miguel Gomes, Alain Guiraudie, Jia Zhangke et Victor Iriarte méritaient plus que d'autres l'inscription dans le temps long de la revue. Films restaurés, écrits édités, rétrospective et exposition au Jeu de Paume : Chantal Akerman fut pour beaucoup, cette année, une révélation. Naked Acts, le film ressuscité de Bridgett Davis, aura marqué ceux qui ont eu la chance de le voir.
Pour sa carte blanche, Clara Schulmann a choisi le film Lucciole (2021), de Pauline Curnier Jardin. Mais son texte porte au-delà de l'œuvre, il déplace le geste critique en un récit spéculatif sur la manière dont une vie et un travail se tissent sur une trame faite de lieux, d'histoires, de personnes.
Alice Leroy est la première à faire le portrait de l'artiste et cinéaste irlandais et berlinois Declan Clarke : à prendre la mesure, à tracer les perspectives d'une œuvre majeure, bien qu'encore méconnue, du cinéma d'aujourd'hui.
Fidback est une revue de cinéma éditée par le FIDMarseille. Chaque année, elle dessine une image-constellation du cinéma aimé et défendu par le festival.

Jennifer Lacey & Nadia Lauro – Dispositifs chorégraphiques
Un essai consacré au travail de la chorégraphe et danseuse Jennifer Lacey et de la plasticienne et scénographe Nadia Lauro, qui rend compte de l'univers visuel des deux artistes au travers de nombreuses illustrations.
Dans cet essai, Alexandra Baudelot s'attache à saisir l'ensemble des œuvres co-écrites par la chorégraphe Jennifer Lacey et la plasticienne et scénographe Nadia Lauro, en observant de quelle manière elles s'architecturent les unes aux autres pour constituer des extensions inédites d'une forme artistique vers une autre.
Elle les observe à la manière de parcours envisagés comme des supports d'expériences cherchant à déborder constamment ses propres cadres de représentation. Ceci afin de saisir les politiques mises en jeu pour penser le corps, sa place dans un environnement fictif ou quotidien, son impact dans les enjeux chorégraphiques contemporains et ses liens avec notre époque.
L'espace de cet essai se prête également à l'univers visuel des deux artistes qui se livrent ici à un jeu de construction entre l'exploration d'images d'archive, de déclinaisons de projets inédits et périphériques aux pièces publiques, d'illustrations, et d'exposition d'un portfolio de dessins.
Originaire de New York, la chorégraphe et danseuse Jennifer Lacey est établie à Paris. Depuis 1991, elle a développé son propre travail chorégraphique qui a été présenté aux États-Unis (P.S. 122, The Kitchen) et en Europe (Klapstuk Festival, Vienna Festival, Danças na Cidade, Biennale d'art contemporain de Lyon, Big Torino). Depuis qu'elle réside en France, elle a créé et présenté plusieurs œuvres : $Shot (Lacey / Lauro / Parkins / Cornell), Châteaux of France no. 2 et no. 3, un projet conçu en collaboration avec Nadia Lauro, et Prodwhee!, une série de courts modules. En 2002, elle a été accueillie en résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers. Jennifer Lacey a collaboré à différents projets avec de nombreux artistes : Loïc Touzé, Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Benoît Lachambre, Catherine Contour et Latifa Laâbissi. Elle développe actuellement ses créations au sein de l'association Megagloss.
Nadia Lauro est artiste visuelle et scénographe basée à Paris. Elle développe son travail dans divers contextes et conçoit des environnements, des installations visuelles et des costumes pour différents projets chorégraphiques. Outre Jennifer Lacey, elle collabore notamment avec les chorégraphes Ami Garmon, Vera Montero, Benoît Lachambre, Frans Poelstra, Barbara Kraus, figures de la danse contemporaine en Europe. En 1998, elle fonde avec l'architecte paysagiste Laurence Crémel l'association Squash Cake Bureau – scénographie et paysage au sein de laquelle elle conçoit des installations paysagères et du mobilier urbain. Elle a également créé la scénographie de plusieurs défilés de mode.

GAZA, Is er een leven vóór de dood?
In the face of utter devastation, Palestinian poets offer their words as mournful testimonies of grief and war, but also of unwavering hope and resistance despite all. In collaboration with Espace Magh, we are proud to present “GAZA, Is there life before death?”: an trilingual anthology of poems written by Fatena Al Ghorra, Hend Jouda, Nour Baaloucha and Wadah Abu Jamie, as well as Charles Ducal.
Edited by Mohamed Ikoubaân and Taha Adnan, the book consists of three parts: the Arabic poems, their French rendering, and newly translated Dutch versions. Across these languages, poetry figures as a bulwark against the degradation of humanity. The book forms a tribute to those who continue to carry out the voice of their people in spite of their occupation and annihilation.
Poëzie is een daad van verzet op een plek waar de hoop lijkt te zijn weggevaagd. Het is een blijvend bastion tegen menselijke degradatie. De Palestijnse dichters Hend Jouda, Fatena Al Ghorra, Nour Baaloucha en Wadah Abu Jami getuigen in hun poëzie over de oorlog op Gaza en de veerkracht van hun volk. Samen met Charles Ducal maken ze deel uit van GAZA, Is er een leven vóór de dood? Deze drietalige bloemlezing, samengesteld door Taha Adnan en Mohamed Ikoubaân, brengt hun gedichten in het Arabisch samen met vertaalde versies in het Nederlands en in het Frans.
En collaboration avec Espace Magh, Moussem présente une anthologie trilingue de poèmes écrits par les poèt·ess·es palestinien·ne·s Hend Jouda, Fatena Al Ghorra, Nour Baaloucha et Wadah Abu Jami, accompagné·e·s de Charles Ducal. Dans GAZA, Y a-t-il une vie avant la mort ?, iels témoignent de la guerre à Gaza et de la résilience du peuple palestinien : des poèmes devenus acte de résistance là où tout espoir semble avoir été écrasé.
De dichtbundel is gepubliceerd ter gelegenheid van het gelijknamige programma dat op 24 juni 2025 plaatsvond in Espace Magh: een avond waar poëzie werd voorgedragen als hulde, als echo van waardigheid en solidariteit. Zoals Taha Adnan aangeeft in het voorwoord: wij hebben niet de rol van spreekbuis willen spelen. Hier is het woord aan Gaza.
De gedichten in het Arabisch (Palestina) en het Frans van Fatena Al Ghorra, Nour Baaloucha en Hend Jouda zijn afkomstig uit het gelijknamige boek, Anthologie de la poésie Gazaoui d'Aujourd'hui, vertaald door Abdellatif Laâbi en samengesteld door Yassin Adnan (Éditions Points, 2025). De Nederlandse vertalingen uit het Arabisch zijn tot stand gekomen in samenwerking met de Onderzoeksgroep Arabistiek en Islamkunde van de KU Leuven.
Doorheen deze drie talen brengt het boek een eerbetoon aan zij die de stem van hun volk blijven uitdragen, ondanks hun bezetting en annihilatie.
Teksten:
Fatena Al Ghorra
Hend Jouda
Nour Baaloucha
Wadah Abu Jamie
Charles Ducal
Taha Adnan
Vertalingen:
Abdellatif Laâbi
Taha Adnan
Jean-Marie Gerard
Danielle Losman et le Collectif des Traducteurs de Passa Porta
Nisrine Mbarki
Heleen Mercelis
Roumaisa Boulbahaim
Hanna Jacobs
Dilara Karataş
Freya Moonen en Jade Gevers

Woman Journal Vol. 6: Back in Shape
Do we always have to be nice, kind and communicate respectfully? Wouldn't it sometimes be better to change our tone, to use force or even violence? We often want to act in a spirit of “care” and benevolence, but how do we know if we're really being altruistic and sympathetic? Vol.5 asks the question: Nice?
With contributions from :
Muf architecture/art, Mélanie Mazet, Bui Quy Son, Paul-Antoine Lucas, Armelle Breuil, Annabelle Vaillant, Napsugár Trömböczky, Alessandro Di Egidio,
Elsa Muller, Clara Lenoir, Léo Jacqmin, Clem Koren, Pola Noury, Grève cœur and Cassiane C. Pfund
This publication is edited by the Woman Cave collective founded by Leticia Chanliau and Chloé Macary-Carney.
318 black & white pages, brown cover
Micro edition of 700, printed in Aubervilliers by Isiprint.

TAMO #01
A multilingual, feminist and original publication edited by Kulte Éditions in Morocco, TAMO, a journal where art, history and contemporary issues intertwine, unashamedly thinks, discusses, criticizes, promotes and denounces.
Contributions by Hassan Hajjaj, Leila Kutub, Abdellah Taïa, Dalila Ennadre, Lilya Ennadre, Rim Battal, Junko Toriyama, Younes Benmoumen, Ali Essafi, Mririda n'Aït Attik, Apolonia Sokol, Azzedine Saleck, Ariella Aïsha Azoulay, Younes Rahmoun.

Pulsions pasoliniennes
An original reading of Pier Paolo Pasolini's work and “impulses”, between aesthetic and psychoanalytic reflection.
Une lecture originale du corpus et de la biographie de Pier Paolo Pasolini, sous le signe de l'éthique et des « pulsions » qui y sont à l'œuvre, entre réflexions esthétique et psychanalytique.
Relue à l'aune de la psychanalyse et des théories queer, l'œuvre de Pier Paolo Pasolini constitue un Dehors fertile pour la réflexion contemporaine. Pour faire face à l'apathie, pour affronter la souffrance, pour réveiller la réalité désabusée, comment tirer parti de la descente aux enfers pasoliniens ? Comment son travail peut-il aider à mieux appréhender le contemporain sans le condamner d'une traite ? Pasolini aimait se définir comme « une force du passé ». Il ne faut pas laisser sombrer sa lutte contre le conformisme petit bourgeois et le développement du capitalisme dans un conservatisme quelconque. La lutte pasolinienne, son combat au corps-à-corps avec la langue, le visible, le dicible ne peut rester vain.
Re-lire et re-revoir Pasolini pour nommer le contemporain : le chantier est vaste, d'autant plus imposant qu'il est resté inachevé. Films, pièces de théâtre, romans, poésies, essais... en chaque lieu, surgit la suspension des certitudes bien-pensantes et résonnent les voix des sans-voix : ragazzi, prostituées, spectres, lucioles, sous-prolétariat du monde entier. S'ensuit une série de questions déterminantes pour l'actualité de la pratique psychanalytique et de la pensée. Comment (se) dit-on ? Comment (se) réfléchit-on ? Comment (se) désire-t-on ? Où et comment retrouver un peu de « grande santé » ? Où et comment trouver un nouveau cap ?
D'Edipo Re à Salo, d'Orgia à Petrolio, de Comizi d'amore aux Ecrits corsaires, Pasolini décline des corps, des visages, des personnages animés par des pulsions qui ne cessent d'inventer une logique mettant au défi le moralisme de l'autorité paternelle. Ces pulsions répètent sans cesse un même échec. Que signifie cette omniprésence de l'échec, l'insistance de la foirade tant dans l'œuvre filmée qu'écrite ? Comment articuler le refus du père pasolinien avec son attachement revendiqué à l'œuvre freudienne? Répondre à ces questions, c'est entrer dans la poétique même de l'écriture pasolinienne et dans des questions psychanalytiques de la plus brûlante actualité.
Rapprocher Pasolini de la psychanalyse et des théories du genre ne vise ni à psychologiser son œuvre, ni à faire du poète un précurseur des idéologies queer. S'emparer des pulsions pasoliniennes, c'est, bien plutôt, mettre au travail la praxis par les idéologies : réveiller l'écoute analytique, les idéologies queer et l'esthétique pasolinienne.
L'essai se veut une porte d'entrée pour comprendre l'éthique à l'œuvre chez Pasolini et dans la pratique de l'inconscient. Son champ référentiel principal est le corpus pasolinien analysé à partir de l'œuvre freudienne et des apports lacaniens ainsi que de leurs reprises par les avancées des théories du genre (Teresa de Lauretis, Leo Bersani, Gayle Rubin...).

Semi-Nomadic Debt-Ridden Bedouins
Semi-Nomadic Debt-Ridden Bedouins offers an in-depth look at nearly two decades of artistic output by the Palestinian artist and filmmaker Basma al-Sharif. Retracing her practice from recent works back to her earliest experiments, the book provides an original overview of how her visual language and conceptual concerns have evolved over time.
Basma al-Sharif's films and installations navigate the unstable terrains of displacement, colonialism, and representation—often shaped by the ongoing reality of the occupation of Palestine. Through a rich selection of images and curatorial essays, the monograph highlights the layered political and cinematic frameworks within which her works are embedded.
Also included are two newly commissioned literary contributions: a fictional piece by Karim Kattan that resonates with the themes of place and estrangement, and a conversation between al-Sharif and the artist Diego Marcon, in which they reflect on shared affinities, artistic processes, and their long-standing dialogue. Blurring the personal and the political, the real and the imagined, Semi-Nomadic Debt-Ridden Bedouins captures the complexity and urgency of al-Sharif's artistic journey.
Texts by Basma al-Sharif, Karim Kattan, Diego Marcon, et al.
Basma al-Sharif (born 1983 in Koweit) is a Palestinian artist working in cinema and installation. She developed her practice nomadically between the Middle East, Europe, and North America and is currently based in Berlin. Her practice looks at cyclical political conflicts and confronts the legacy of colonialism through satirical, immersive, and lyrical works.

Beau Geste Press
The “catalogue dé-raisonné” of all the printed matter produced by the independent publishing house Beau Geste Press, that federated visual poets, neo-Dadaists and international artists affiliated with the Fluxus movement from 1971 to 1976.
The independent publishing house Beau Geste Press (BGP) was founded in 1971 by the Mexican artists' couple Martha Hellion and Felipe Ehrenberg. Together with their two children, they moved into a farmhouse in Devon, in the English countryside, where, joined by a group of friends including the artist and art historian David Mayor, the graphic designer Chris Welch and his partner Madeleine Gallard, they formed 'a community of duplicators, printers, and artisans'.
Beau Geste Press was active until 1976, printing publications by visual poets, neo-Dadaists and international artists affiliated with the Fluxus movement. Specialising in limited-edition artists' books, it published the work of its own members, but also that of many of their colleagues worldwide. In the spirit of cottage industry, Beau Geste Press adapted its methods and scale of production to its needs, keeping all stages, from design and printing to distribution, under the same—bucolic—roof.
Although it operated from the periphery of the main artistic centres of its time, Beau Geste Press was undoubtedly one of the most productive and influential publishing ventures of its generation.
Published by the CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux in collaboration with Bom Dia Boa Tarde Boa Noite, this reference book surveys the history of the independent publishing house Beau Geste Press (BGP) through the publications of its founding members Felipe Ehrenberg, Martha Hellion, David Mayor and Chris Welch, and of the numerous visitors to its rural outpost from 1971 to 1976. A “catalogue dé-raisonné” of all the printed matter produced by BGP, it is complemented by critical essays and first-hand texts that explore the working methods (economy and autonomy of production, distribution of books via post) and document the international influence of this short-lived “community of duplicators, printers, and artisans”.
Essays by Karen Di Franco, Zanna Gilbert, Polly Gregson, Carmen Juliá, Alice Motard, Mila Waldeck ; original texts by Allen Fisher, Mike Leggett, Clive Phillpot, Cecilia Vicuña.
Editions by Claudio Bertoni, Ulises Carrión, Helen Chadwick, GJ de Rook, Felipe Ehrenberg, Matthias Ehrenberg, Yaël Ehrenberg, Allen Fisher, Ken Friedman, Mick Gibbs, Klaus Groh, Kristján Guðmundsson, Mary Harding, Woody Haut, Jan Hendrix, Jarosław Kozłowski, Myra Landau, Michael Leggett, Rafael López, Raúl Marroquin, Pepe Maya, David Mayor, Anthony McCall, Victor Musgrave, Opal L. Nations, Colin Naylor, Michael Nyman, Ryo & Hiroko Koike, Takako Saito, Carolee Schneemann, Sitting Dog & Co, Endre Tót, Yukio Tsuchiya, Ben Vautier, Cecilia Vicuña, Chris Welch, Hideki Yoshida...
Each book is accompanied by five unprecedented bookmarks.

Spectres #05 – Diffusion
François J. Bonnet, Bartolomé Sanson
The fifth issue of the annual publication dedicated to sound and music experimentation, co-published by Shelter Press and Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales, on the theme of diffusion and dissemination.
In a 1955 pamphlet entitled Seven Years of Musique Concrète, Jacques Poullin wrote:
"[...] sound projection in a concert hall is a logical extension of the concerns of the Groupe de Recherches de Musique Concrète and requires its technicians to properly study multiple aspects of the problems of sonorisation that are often neglected and to date have been almost exclusively the preserve of 'public address' technicians".
From the very beginning, fixed media electroacoustic music in its various guises faced a significant challenge: that of how it could be shared with the public. Even before it was distributed in the form of records, musique concrète, having first been transmitted on radio, soon turned to the concert stage. From the time of its birth, a twofold question was posed: What strategy of diffusion could be used for this music which involves no live performers? But also, how could it make use of existing systems of sound amplification without losing its singular nature, making sure to preserve its own particularities? Identified very early on, these questions have lost none of their pertinence some seventy years later.
Under pressure from the cultural industries and faced with a largely commercially-driven standardisation of formats, it is important today to reaffirm both the singular nature of experimental electroacoustic practices, and the possibilities these practices open up beyond standards and rules.
This calls for an exploration of the vast domain of sound creation in which, here and there, ideas, concepts, and sometimes new works appear that fully embrace the question of the deployment of sound, its dissemination and its expansion. An exploration focussed on the listening experience—a fundamentally musical experience—but adopting a critical approach which may sometimes call into question traditional ways of sharing and listening to sound, the status of listener and creator, and which may even challenge the acoustic integrity of venues and the legitimacy of diffusion systems.
Such are the questions to be addressed here. Sketching out the contours of what is quite obviously a huge subject, this volume, drawing upon a wide variety of points of view, experiences, and ideas, hints at an entire critical apparatus that remains to be developed and consolidated, but is crucial given the primordial importance of the theme of dissemination. For dissemination is the transitional stage par excellence, the uncertain stage that sits between creation and reception while at the same time determining both. It is a critical stage, yet one that is often neglected or, as Poullin says, left to a technical intermediary who may impose conditions entirely exogenous to questions of music and listening.
For these reasons, it seems more necessary than ever to return to the experience of sounds, to once again listen attentively to their trajectories, their diffraction in space, their emergence and their disappearance. To get to grips with the mysteries of their deployment so as to reaffirm that this deployment is essential to them.
Edited by François J. Bonnet and Bartolomé Sanson.
Contributions by Marja Ahti, Scott Arford, Nicolas Debade, Michael Gatt, Tim Ingold, Rolf Julius, Jules Négrier, John Richards, Marina Rosenfeld, Hildegard Westerkamp, Randy Yau.
Spectres is an annual publication dedicated to sound and music experimentation, co-published by Shelter Press and Ina GRM – Groupe de Recherches Musicales.

Miam 09 : Les oiseaux ne chantent pas : ils crient de douleur
4SPIKE & howawfulallanis, Alex Less, Alice Royer, Alligataure, Amelie Clicquot, Anjol, Arañada, Axel Fievet , Axelle Bourguignon, Baron & Tosma, Charlie Cooper, Charlotte Sallan Gémard, Délora Abbal, Elliott Sanchez, Erimoczi, femo, Fleur Douglas, Gaia Bergelin & Inès Camrla, Justine Bouvet, Kara, Kiara Patry, Lilian Magardeau & Elisa Grondin, Loreleï, Lucile Moreau, Manon Souza, Marie Martin Design, Mira, Migraine, Nathan Peron, Nathanael Brelin, Nomaison, Ema Tomas, Othilie Jourde Ledoux, Piquico , Rémy Bellariva, Séraphin Degroote Ferrera et Arthur Diguet, Syan Fischer, Tanikawa Sari, Vanessa Kintzel, Virginie Contier, Viviane Le Borgne, Zoé Vincent.

Miam 08 : Artefact
"Cet ouvrage est un magazine participatif regroupant les oeuvres de 48 artistes autour d'un thème commun, l'artefact. Vertige du passé ou projection contemporaine, l'artefact nous parle. Il raconte les cultures, en façonne le souvenir et promet ainsi un voyage à travers les créations humaines. Ce sont ces témoignages tangibles de l'existence que nous souhaitons vous offrir grâce aux interprétations captivantes de l'artefact. Chaque page de ce nouveau numéro est une invitation à plonger dans les méandres de l'histoire ou de la fiction, à explorer les différentes strates de l'humanité à travers le primes de ses réalisations matérielles."
Alexandre Daram, Alice Royer, Audrey Poujoula, Audrey Ramos, Basile, Bordel j’ai glissé, Cel, Charlie Udave, Collectif IPN, Elliott Sanchez, Emilia Pesty, Marie Derrien, Fils Kurylak, Flora Rushiti, Hélène Berlemon, Inès Day, Julie Plantefeve, Kaspar kaspar.wtf, Kawani DS, Kiara Patry, Laura Zanti, Lauriane Rolo, Le Bayou Club Graphique, Lea Canovas, Lili Archer, Lily Terrible, Lisa Dehove, Lola Marty, Louis Kervel, Lutine Cabarrou, Maeva Iorio, Maké, Martin Régnier, Maxoy, Meuneurol, Nathanael Brelin, Nurzen & Jack Montaly, Oscar, Pierre Touron, Ptit Lylou, Rachel Roland, Rose Meybeck, Sarah Josserand, Theo Grandchamp.

Chile Chico et le quartier Versailles
Chile Chico et le quartier Versailles, c'est une exploration qui inventorie, interroge et révèle les mémoires invisibles en listes et en collections. Une mémoire qui ne soffre pas en bloc, qui résiste, se fragmente, se transforme. A travers cette archive collaborative, nous avons voulu capter ces va-et-vient ď'un passé qui dialogue avec le présent, des images qui oscillent entre Vintime et le collectif.
Le point de départ de cette fabrique visuelle, c'est lexil des Chilien.nes, débarqué.es dans les années 70, qui se tissent une nouvelle vie sur le sol de Neder-Over-Heembeek, dans le quartier Versailles à Bruxelles. Ces trajectoires, arrachées à un ailleurs, s'ancrent dans des espaces rêvés comme de transit pour devenir des lieux d 'appartenance, où lexil se mue et les racines finissent par se déployer. A ces récits se greffent d'autres histoires, d'autres trajectoires. Un quartier comme un carrefour, ou les individualités se rencontrent, où les vies se croisent et s'allient.

Le mouvement féministe est un complot lesbien
Ce recueil de textes choisis et inédits en français offre une plongée dans le mouvement féministe américain du début des années 1970 et le rôle déterminant qu'y ont joué les lesbiennes. Entre 1969 et 1974, des textes majeurs du mouvement sont écrits par des collectifs comme les Lavender Menace et des autrices comme Martha Shelley, Willyce Kim, Rita Mae Brown, Judy Grahn ou Sue Katz. En problématisant le genre, la classe, la race et leurs multiples intersections, elles ont défendu des positions révolutionnaires. Cet ouvrage donne aussi à voir les formes graphiques prises par ces textes, témoignant de l'intrépidité et de la radicalité de cette jeunesse homosexuelle féministe.

Clarifications
Hourja Bouteldja, Alain Brossat
Alain Brossat est ex-militant de la LCR ancré dans une lecture anti-impérialiste de la politique. Houria Bouteldja est la cofondatrice du QG Décolonial et une figure de l'antiracisme politique. Dans cet entretien exigeant, les deux penseur·ses et militant·es clarifient leurs divergences et leurs convergences autour de la religion, du racisme, de l'État, du fascisme et de l'impérialisme. Alors que ces questions clivent celles et ceux qui luttent pour l'émancipation, rendant parfois les discussions impossibles, les deux auteur·ices reviennent sur leurs parcours politiques et philosophiques, sans pour autant feindre le consensus de leurs héritages politiques. Entretien coordonné par Marianne VL Koplewicz.

Coups de putes
Faut-il cautionner la prostitution pour soutenir les travailleuses du sexe ? Faut-il pénaliser les clients ? La prostituée est-elle le symbole de l'oppression des femmes ? Juno Mac & Molly Smith posent un regard nouveau sur ces questions souvent conflictuelles. Elles rejettent l'alternative entre condamnation et glorification du travail du sexe, et étendent leur propos à des problématiques plus larges : les frontières, l'exploitation, le sexisme et la suprématie blanche. En délaissant les symboles passionnés et en examinant les effets concrets des différents régimes législatifs, elles démontrent que la lutte des travailleuses du sexe est d'une importance capitale pour le mouvement social.

Gaza, un génocide annoncé
La nouvelle catastrophe subie par le peuple palestinien est pire que la Nakba de 1948. C'est le premier génocide perpétré par un État industriel avancé depuis 1945, avec la participation des États-Unis et la soutien de l'Occident, France incluse. Chercheur franco-libanais spécialiste du Moyen-Orient, auteur de nombreux ouvrages traduit en vingt langues et contributeur régulier au Monde diplomatique, Gilbert Achcar dévoile le processus historique qui a mené à ce génocide et mène une réflexion rigoureuse et documentée sur ses conséquences pour le peuple palestinien, les peuples de la région et pour l'ensemble des relations internationales.

Tout un chacun une arme
"Que peut la poésie ?" Un recueil du poète britannique Sean Bonney, qui pratiquait une poétique militante, dont la plupart des textes proviennent de Letters against the Firmament. Ses "lettres" sont autant d'adresses à des ami.es et/ou camarades dans lesquelles il relie la situation politique britannique (conflit de classe, paupérisation et pauvreté de l'expérience quotidienne) à son vécu (la faim, la dépression, la rage) : une cosmologie radicale dans laquelle les fantômes de Thatcher et les émeutes de 2011 trouvent des échos dans le scintillement des étoiles. Ces Lettres sont accompagnées de trois autres textes : "Notes sur la poétique militante", "Notes ultérieures" et "Comètes et Barricades".