French Editions

Par-Delà Les Frontières Du Corps
Silvia Federici
Éditions Divergences - 15.00€ -  out of stock

Comment reprendre corps ? Comment nous rapporter au corps, cet objet éminemment historique, domestiqué, violenté, pathologisé ? Silvia Federici répond : écoutons le langage du corps, sa fragilité et ses imperfections, afin de retrouver, par-delà ses frontières, la continuité magique qui nous relie aux autres êtres vivants qui peuplent la terre. Mais surtout, identifions la plaie : les rapports sociaux de genre, de classe et de race. Dans cet ouvrage accessible et personnel, en discussion avec les mouvements féministes contemporains, Silvia Federici entreprend d’extirper nos corps des pouvoirs et des dispositifs technologiques qui les aliènent et les transforment. Politiques de l’identité, chirurgie de transformation des corps, nouvelles technologies reproductives, ce livre examine avec lucidité ces questions brûlantes qui traversent le champ féministe.

Traduit de l'anglais par Léa Nicolas-Teboul

Sensibles : une histoire du R&B français de Rhoda Tchokokam
Rhoda Tchokokam
Audimat Éditions - 20.00€ -

Au début des années 1990, des groupes inspirés du new jack swing états-unien comme N’Groove, Tribal Jam, et les artistes du label Sensitive marquent les premiers pas du R&B français.

Avec le succès des Poetic Lover et des refrains du rap français, dont certains des plus connus ont été chantés par des artistes R&B, il s’impose peu à peu dans le paysage. Une série d’excellents premiers albums voit alors le jour (K-Reen, Vibe, Matt Houston ou Wallen) avant qu’une seconde génération ne s’impose au tournant du millénaire, avec les tubes et albums de chanteuses de R&B variété. De leur côté, les médias et la critique ont souvent multiplié les malentendus et les marques de mépris face à ces différents artistes, réduisant leur musique à une version édulcorée du rap, une «revanche des filles de cité», ou en la rejetant comme une importation étrangère. Dans ce premier livre à lui être consacré, Rhoda Tchokokam montre la richesse non seulement d’un R&B en français, mais du R&B français comme genre à part entière.

En s’appuyant sur la parole des principales actrices et acteurs de ce mouvement, Rhoda Tchokokam en propose une histoire culturelle ambitieuse. Sa passion pour les chansons de R&B français croise en permanence l’analyse de leur dimension politique : elle examine aussi bien leur manière d’assumer la sexualité que leurs injonctions à la pudeur, les stratégies de formatage commercial que l’affirmation d’une sororité noire dans les clips.

Ce Qui Vit La Nuit
Grace Krilanovich
Le Gospel - 20.00€ -  out of stock

“Je voyais ce qui était écrit sur les murs. Ce n’était plus les années 1990. Ce n’était même plus le Pacifique Nord-Ouest. Quelque chose était arrivé qui avait tout balayé et j’avais été abandonnée enfermée dans un sarcophage puant, rêvant de l’endroit où j’étais née, me sentant très triste parce que cet endroit aussi avait été ramassé et fourré dans la gueule du monde.”

Elle a 17 ans, sort à peine de l’adolescence et pourtant elle est déjà en rupture totale avec le monde qui l’entoure et la violente. Fuyant sa famille d’accueil, elle part à la recherche de Kim, une sœur adoptive adorée qui a pris la route un peu avant elle. En chemin, elle tombe sur une bande d’enfants perdus, junkies violents devenus vampires qui dérivent de concerts en hold-ups, de parkings de supermarchés en gares routières. Sur les routes crasseuses de l’Oregon, cette riot grrrl d’un genre un peu particulier commence à entendre une voix, celle d’une pionnière morte de froid des siècles auparavant, qui se mêlent à celles de toutes les laissées-pour-compte de la société américaine. 

Texte culte de la contre-culture aux USA, publié en 2010 et immédiatement salué comme un choc, le premier roman de Grace Krilanovich n’est pas un récit traditionnel. Héritière de William S. Burroughs, Kathy Acker, Stephen King et David Lynch, elle explose les carcans de la narration et offre une œuvre à la lisière de la littérature gothique et du roman d’horreur, invitant à une plongée rare dans le milieu punk hardcore américain des années 1990.

Les Guérillères
Monique Wittig
Les Éditions de Minuit - 9.00€ -  out of stock

Publié cinq ans après L’Opoponax, Les Guérillères, second livre de Monique Wittig, vient à son heure pour souligner et fortifier notre conviction. Le talent de cet écrivain le porte, j’allais écrire, pour notre plaisir et notre profonde satisfaction, à faire du récit le lieu naturel de la contestation du langage, non pas contestation abrupte et maladroite, mais contestation habile par le biais d’une opération beaucoup plus subtile et toujours séduisante. Il semble, en effet, que mots et phrases soient deux fois présents dans le texte : d’abord comme les mots et les phrases de l’usage traditionnel, ensuite comme éléments actifs de l’autodestruction. La métamorphose est très frappante dans ce nouveau livre. Convaincante aussi, tant est sensible le renouveau des images, et leur force.Notons pour commencer, que les Guérillères (ce curieux féminin de « guérilleros ») ne sont ni les cousines, ni les lointaines descendantes des Amazones auxquelles Hérodote prêta le nom scythe d’Oiorpata, ou tueuses d’hommes. La destruction de l’homme n’est pas l’enjeu du combat que les guérillères ont décidé de mener jusqu’à son therme. Ce qu’elles combattent, c’est l’oppression, ou plutôt sa cause, le langage, celui qu’elles ont reçu des hommes, lesquels les ont, par ce moyen, d’abord nommées, puis soumises et réduites à la merci des mots. Ce qu’elles veulent promouvoir, c’est un monde nouveau où elles retrouveront l’expression de l’indépendance originelle. — André Dalmas, La Quinzaine littéraire (novembre 1969)

Le Corps Lesbien
Monique Wittig
Les Éditions de Minuit - 9.00€ -  out of stock

"Pour Le Corps lesbien j’étais face à la nécessité d’écrire un livre entièrement lesbien dans sa thématique, son vocabulaire et sa texture, un livre lesbien du début à la fin, de la première à la quatrième de couverture. Je me trouvais par conséquent devant une double béance : celle de la page blanche que doivent affronter tous les écrivains lorsqu’ils commencent un livre, et une autre de nature différente : il n’existait aucun livre de ce genre. Jamais je n’ai relevé un défi aussi radical. Pouvais-je tenter cela ? En étais-je seulement capable ? Et quel serait alors ce livre ? J’ai gardé le manuscrit six mois dans un tiroir avant de le donner à mon éditeur."—Monique Wittig

L'Opoponax
Monique Wittig
Les Éditions de Minuit - 9.00€ -  out of stock

“The “opoponax” uses neither the language of adults nor that of children; he is neither the novelist nor a narrator. Confronting – in a moving “we” – the “he” and the “I”, he seems to have cancelled them out by the other: this voice which speaks in the present tense of very concrete things, which is gradually strengthening and discovering itself, could it not simply be ours?

My Opoponax is perhaps, indeed it is almost certainly the first modern book ever written about childhood. My Opoponax is the capital execution of ninety per cent of the books that have been written about childhood. It is the end of a certain literature and I thank God for it. It is a book that is both admirable and very important because it is governed by an iron rule, never or almost never broken, that of using only pure descriptive material, and only one tool, pure objective language. The latter takes on its full meaning here. It is the very same language – but brought to the plainsong by the author – that childhood uses to clear out and count its universe. Which is to say that my Opoponax is a masterpiece of writing because it is written in the exact language of the Opoponax.” (Marguerite Duras)

Monsieur Dubois, dont on fait les flûtes
Various
Self-Published - 25.00€ -  out of stock

Imprimé par Élie Partouche à l'Association Presse Offset à Paris et sur internet. Couverture dessinée par Traduttore, tradiore, repiquée sur presse typographique par Grégorie Sourice à Marseille. Le tout relié au bar à bious. Une publication à l'initiative de Louka Butzbach et soutenue par le complexe bancaire Art Majeur, 2022.

La Société n'existe pas: Images de la guerre civile sous Margaret Thatcher
Maxime Boidy
Même pas l'hiver - 9.00€ -

« La société n’existe pas » : la formule de l’ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher est restée célèbre. On connaît moins ses ramifications en images, de la guerre civile anglaise du XVIIe siècle jusqu’à l’art contemporain en passant par la culture populaire en Grande-Bretagne. De photographies en affiches, de manuscrits en frontispices, ce livre traverse l’histoire pour cerner les échos visuels du thatchérisme. Son point de départ est une pièce de l’artiste Jeremy Deller : la reconstitution d’une bataille ouvrière entre mineurs grévistes et policiers survenue en 1984. Maxime Boidy en extrait une série de scènes qui sont autant d’infléchissements de l’idée de « corps politique ». Ce faisant, il dessine la discrète et brûlante actualité de ces formes symboliques, à l’heure de la guerre civile qu’a imposé le thatchérisme globalisé.

Maxime Boidy est enseignant-chercheur en études visuelles. Il s’intéresse principalement à l’histoire des savoirs de l’image et à l’iconographie politique sous toutes ses formes.

L’Architecte et la Femme au foyer
Frances Stark
Même pas l'hiver - 9.00€ -  out of stock

Dans son atelier, qui est aussi son salon, Frances Stark se demande si elle ne serait pas devenue une Femme au foyer. Elle observe avec amusement et lassitude les artistes hommes qu’elle associe à la figure des Architectes parce qu’ils séparent production artistique et activité ménagère, art et décoration et qu’ils ont la chance de pouvoir quitter l’espace domestique pour aller créer ailleurs.

Frances Stark réfléchit à son expérience quotidienne, la mêlant à des réflexions sur des habitations construites par R.M. Schindler et Jorge Pardo, l’essai Critique comme artiste d’Oscar Wilde, le livre Une chambre à soi de Virginia Woolf ainsi que des déclarations de Daniel Buren, d’Adolf Loos, d’Otto Weininger, ou encore de Ludwig Wittgenstein. Elle livre ainsi ses pensées, vives et sagaces, sur les espaces d’exposition, les maisons, les chambres à coucher, les coussins décoratifs, en prenant aussi en compte les couples hommes-femmes qui les utilisent, s’y rencontrent, s’y unissent et s’y séparent.

Un Moyen Âge émancipateur
Thomas Golsenne et Clovis Maillet
Même pas l'hiver - 9.00€ -  out of stock

Une récente enquête menée dans les écoles d’art et de design francophones aboutit à un constat étonnant : beaucoup d’étudiante·s affirment que l’artisanat est l’avenir de l’art et que les sorcières détruiront le patriarcat. Iels s’approprient un imaginaire composite mêlant fantasy et moines copistes, herboristerie médiévale et communalisme. Dans le même temps, des slogans en latin sont tagués sur les murs par de jeunes révolutionnaires. Des remèdes au capitalisme pourraient-ils se trouver dans le monde qui précéda son avènement ? Pour sonder cet imaginaire politique et artistique construit sur un passé lointain, Clovis Maillet et Thomas Golsenne analysent des œuvres contemporaines, des sources médiévales et la pensée de Silvia Federici et William Morris qui, chacun·e à leur endroit, proposent une vision du Moyen Âge émancipatrice.

Maître de conférences en histoire de l’art et études visuelles à l’Université de Lille, ancien directeur de l’unité de recherche Bricologie à la Villa Arson à Nice, Thomas Golsenne a publié Carlo Crivelli et le matérialisme mystique du Quattrocento (2017).

Professeur·e d’histoire et théorie des arts dans les écoles d’art d’Angers et de Genève, Clovis Maillet est aussi artiste performeur·euse en duo avec Louise Hervé et médiéviste. Iel est l’auteur·ice du livre Les Genres fluides : de Jeanne d'Arc aux saintes trans (2020).

Un énoncé surpris par hasard
Lytle Shaw
Même pas l'hiver - 9.00€ -

Lorsqu’Allen Ginsberg s’enregistre sur un magnétophone et capte fortuitement des émissions de radio, le souffle du vent et des conversations, des agents du FBI et de la CIA l’écoutent, à la recherche d’aveux involontaires. En considérant ces agents comme de sérieux théoriciens de la poésie, Lytle Shaw montre qu’ils s’inspirent des expérimentations d’avant-garde et transforment une technique libératrice en un outil répressif.

Lytle Shaw enseigne la littérature à l’Université de New York. Il a publié Frank O’Hara : The Poetics of Coterie en 2006 (University of Iowa Press) et Fieldworks : From Place to Site in Postwar Poetics en 2013 (University of Alabama). En 2021, est paru New Grounds for Dutch Landscape (OEI).

Désolation
Verity Spott
Même pas l'hiver - 12.00€ -

Un hôpital où un corps est connecté à un dispositif médical. Un pré faussement idyllique sous lequel grouillent des câbles. Des rivages où des formes oscillent entre ensevelissement et immersion. Dans Désolation, Verity Spott propose une poésie fantasmagorique entre narration, prose et dialogues. L’expression des sentiments bouleverse les attributions des pronoms personnels et les structures syntaxiques. Des identités changeantes prennent à partie les politiques d’austérité et les voix d’extrême droite. Livre de deuil et d’amour qui frôle la satire, Désolation travaille une écriture hybride où s’entrelacent la poésie lyrique, des images tirées de blockbusters et le langage des démagogues pour contrer les moules qui tenteraient de dicter la forme de nos chagrins.

Verity Spott vit à Brighton, écrit de la poésie et fait des performances. Ses derniers livres comprennent Click Away Close Door Say (Contraband Books, 2017) et le recueil de ses Coronelles (Veer Books, 2021).

Le Discours des autres
Craig Owens
Même pas l'hiver - 25.00€ -  out of stock

Craig Owens (1950-1990) a bouleversé la théorie de l’art en une décennie d’intense travail. À la fin des années 1970, aux États-Unis, il s’engage dans l’aventure intellectuelle postmoderne, en quête d’alternatives à un discours moderniste cramponné aux problèmes formels. Owens se penche sur des pratiques artistiques conçues à la croisée des médiums, comme celles de Robert Smithson ou de Trisha Brown. Lecteur des philosophes poststructuralistes, il soutient que les oeuvres se composent de signes ouverts à l’interprétation. Owens place ainsi les spectateur·ices au premier plan, tout en apportant une inscription théorique inédite aux performances de Laurie Anderson et aux oeuvres postconceptuelles de Barbara Kruger, Cindy Sherman, Sherrie Levine ou Martha Rosler. Attentif au genre des artistes et inspiré par des réflexions sur le pouvoir du regard masculin, Owens écrit ensuite sur le féminisme et la domination. Ses essais prennent une tonalité sociale et politique. Ils touchent aussi à des questions ouvertes par les études postcoloniales. Autant de recherches interrompues par le sida, dont Owens meurt en 1990. 

Ce recueil, établi, introduit et traduit par Gaëtan Thomas, permet de suivre les expérimentations d’une oeuvre portée par une réflexivité exceptionnelle.

Gaëtan Thomas est historien (médialab Sciences Po, Paris). Il a établi le recueil Pictures: S’approprier la photographie, New York 1979-2014 (Le Point du Jour, 2016) qui rassemble des textes de Douglas Crimp.

We Know What Remains Unsaid
Tiphanie Blanc and Ramaya Tegegne (eds.)
Editions L'Amazone - 15.00€ -  out of stock

The second volume of a new series of publications by the collective Wages For Wages Against, acting for better work conditions in the visual arts and against all forms of discrimination.

We Know What Remains Unsaid presents research on the mechanisms of invisibilisation of precarious realities and activist knowledges. It investigates what our silences and the unsaid reveal. By giving a voice to several researchers, activists and collectives, this volume records silent words, forgotten stories, invisible struggles and thus makes possible the construction of alternative common narratives.

Wages For Wages Against (WFWA, wfwa.ch) is a a militant collective and a campaign for the fair remuneration of artists in Switzerland, better work conditions, and an alternative economy of the arts.

Edited by Tiphanie Blanc and Ramaya Tegegne.

Contributions by Gufo, Tiphanie Blanc, Johana Blanc, L'eau à la Butch, Tiziri Kandi, Noémi Michel, Olga Rozenblum.

Graphic Design: Roxane Maillet.

Ka Kualmaku
Marc Buchy
Florence Loewy - 20.00€ -

This artist's book is the achievement of the Ka Kualmaku project conducted in 2018 during a residency of Marc Buchy in Colombia, in Lugar A Dudas, during which the artist began to learn Namtrik, said to be a disappearing language. The book restores this learning as a Namtrik-French language guide.

La Redoutable
Roxanne Maillet
La Mousse Éditions - 16.00€ -  out of stock

La Redoutable compile les archives lesbiennes de trois provenances distinctes mais complémentaires. Aux abords de l’ARCL (Archives Recherches Culture Lesbiennes) se rencontre Caroline Drieu, Roxanne Maillet et Suzette Robichon. Elles se racontent des mots imprimés sur des t-shirts et des gapettes. Ces slogans, fruits de détournements, plagiats et jeux de mots sont en plus d’être revendicateurs, des signes distinctifs pour un réseau de lesbiennes absolument occupées à incarner les attitudes qui les définissent. Ces viragos peuvent se connaître ou non, mais un jour, ielles se retrouveront certainement dans des jardins partagés, à des groupes de lecture, des barbecues ou des karaokés.

Mamma Rassise n°4
Marine Forestier
Self-Published - 9.00€ -  out of stock

Fanzine de poésie à tendance médiévo-queer et son assortiment de goodies: encart BD et planche de stickers.

Avec : 
@trobairitz_lactans @guillaumeseyller @matricule.mouche @ricardoakajohan
@sarahkorzec @constanceburgerleenhardt #HaroldBarme @touche_moulin #GraceGrenadine @estelle.coppolani @ninoa.andre @annesarah_huet @selibkide

Textes à lire à voix haute
Collectif Brasa
Brook - 22.00€ -  out of stock

A collection of texts by fifteen contemporary Brazilian authors who approach the notions of care and privilege from a transfeminist, anti-racist and decolonialcritical perspective.

Edited by Diane Lima, Cíntia Guedes, abigail Campos Leal.

Texts by Ricardo Aleixo, Pacha Ana, Castiel Vitorino Brasileiro, Monna Brutal, Rebeca Carapiá, Pêdra Costa, Ingrid Martins, muSa Michelle Mattiuzzi, Jota Mombaça, tatiana nascimento, Elton Panamby, Grace Passô, Miro Spinelli, Preto Téo, Lucas Veiga.

Translated from the Portuguese (Brasil) by Luana Almeida, Valentina D'Avenia, Léa Meier, aurore/a zachayus.

How to Become Irrésistibles
sabrina soyer (ed.)
Self-Published - 12.00€ -  out of stock

How to become Irrésistibles est une édition de l'école supérieure des beaux-arts de Bordeaux réalisée avec la maison d'édition How to Become.

Cette édition est née de l'énergie d'un groupe d'autrices étudiantes de l'école des beaux arts de Bordeaux. Elles (car il s'agit d'une majorité de femmes) se rassemblent dans les séminaires Irrésistibles – briser les cases (art-femmes-territoires) dirigés par Marie Legros, artiste et professeure. Ce séminaire a été créé par cette dernière en 2016 afin d'encourager les pratiques féministes dans l'écriture. Qu'est-ce que c'est ? Des façons autres d'écrire le genre (l'identité) et les genres (littéraires), la langue (nationale) et de faire entrer du commun dans l'écriture (en arrêtant d'en exclure les femmes, les homos, les personnes racisées, les prolos). Les étudiantes qui participent à ce séminaire, issues de nationalités différentes, s'en sont saisis pour tordre la généalogie poétique franco-française masculiniste. L'autrice et éditrice sabrina soyer (éditions How to become), invitée à prendre part aux recherches dans ce séminaire, a coordonné cet ouvrage en l'axant sur des échanges de traduction entre autrices et l'usage du français comme langue étrangère. Le livre explore – c'est à dire donne de la valeur à – différentes formes de contacts entre auteurices : traductions, réponses adressées, écriture sous influence ou fan fiction... Chaque langue et voix se tisse en écho à une autre, pas de poèmes isolés, un grand texte comme un grand corps amassé par rebonds et frottements.

Avec : Hani Yikyung Han, Nayun Eom, Charles Dauphinot, Layan Qarain, Viktoria Oresho, Samuel R. Delany, Seobin Park, Jie Liang, Rami Karim, Yu-Wen Wang, Ching-Chuan Kuo, Mélanie Blaison, Barbara Sirieix, sabrina soyer, Yan Tong Liu, Jessica Guez Karen Johanns, Marie Legros M, Esther Sauzet, Mira Mattar.

Wittig
Émilie Notéris
Les Pérégrines - 16.00€ -

Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » – sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.

Émilie Notéris est une travailleuse du texte. Elle a préfacé les anarchistes Voltairine de Cleyre et Emma Goldman (Femmes et anarchistes, 2014) et traduit des écoféministes (Reclaim!, 2016 ; Manifeste xénoféministe), ainsi que les militantes féministes Sarah Schulman (La gentrification des esprits, 2018) et Shulamith Firestone (Zones mortes, 2020). Elle a publié en 2020 Macronique. Les choses qui n'existent pas existent quand même (Cambourakis, coll. « Sorcières »), texte de réaction écrit entre octobre 2019 et mars 2020 qui établit un relevé des violences policières, et Alma Matériau (Paraguay), une histoire féministe de l'art.

Desiderata
Lizzy Mercier Descloux
Inpatient Press - 20.00€ -  out of stock

Desiderata is a collection of Lizzy Mercier Descloux's poetry, photos, and diaristic fragments from her visit to New York City in the winter of 1977. Only eighteen at the time, Descloux fell into the orbits of the nascent No Wave scene festering in Lower Manhattan, where she befriended Richard Hell, Patti Smith, and ZE Records founder Michel Esteban. Desideratacharts the musician's early ambitions as a writer, revealing a potent poetic voice that careens from acid-tinged social observations to outright Dadaist semantic revelry, interspersed with collages and hand-written notes. Originally composed entirely in French, this is the first time these works have ever appeared in English and this edition includes the original French facsimile bound tête-bêche with the new English translation.

Martine-Elisabeth "Lizzy" Mercier Descloux (16 December 1956 – 20 April 2004) was a French musician, singer-songwriter, composer, actress, writer and painter. She collaborated with a wide range of musicians including Wally Badarou and Chet Baker.

Emma Ramadan was initiated into the mystery of Bastet at the age of thirteen and rose to the station of High Scioness. After leaving the temple she hopped freight across the Maghreb, where she began translating esoterica carved into the boxcar walls. She has independently discovered numerous uncatalogued cave systems and varietals of nightshade tea. Her name appears on the underside of stones and in various magazines whose pages seem to turn on their own.

Translated by Emma Ramadan.
Bilingual edition: FR/ENG

cart (0)