Cecilia Pavón

Poet, writer, and translator Cecilia Pavón emerged in the late 1990s as one of the most prolific and central figures of the young Argentine literary scene—the so-called “Generation of the 90s”: artists and writers whose aesthetics and politics were an earnest response to the disastrous impact of American-exported neoliberal policies and the resulting economic crisis of 2001. Their publications were fragile—xeroxed, painted on cardboard—but their cultural impact, indelible.

A cofounder of Buenos Aires’s independent art space and publishing press Belleza y Felicidad—where a whole generation of soon-to-be-famous Argentine artists showed their work for the first time—Pavón pioneered the use of “unpoetic” and intimate content—her verses often lifted from text messages or chat rooms, her tone often impish, yet brutally sincere.

In 2015, Pavón’s first volume of collected poems, ‘A Hotel with My Name’, was published in English. Contemporary writers in the United States, Australasia, and Europe discovered a deep affinity with her work. Pavón’s protagonists, Ariana Reines noted, “are absolute women, guileless dreamers, saints in sneakers, on sidewalks, in jail, in Zara, on buses, in nightclubs, in bed.”

Translated by Pavón’s own poetic protégé Jacob Steinberg, ‘Little Joy’ collects the best of Pavón’s short stories written between 1999-2020, originally published in three volumes in Spanish.

Un fabuleux recueil – le premier publié en français – de poèmes et récits de l'autrice argentine Cecilia Pavón, préfacé par Chris Kraus (écrivaine dont Pavón a par ailleurs traduit des livres en espagnol).

« Cette traduction n'aurait pu voir le jour si je n'avais pas développé pendant quelques temps une obsession quasi malsaine pour l'Argentine. Cherchant à Buenos Aires les traces de lieux proches de Shanaynay que j'avais co-dirigé à Paris, je découvris au hasard sur internet l'existence d'un espace nommé Belleza y Felicidad et dirigé par Fernanda Laguna et Cecilia Pavón. Bien avant l'émergence de l'artist-run space en Europe, les deux femmes créèrent un lieu associant art et littérature. Lors d'un voyage à Buenos Aires, j'eus l'opportunité de rencontrer Cecilia Pavón qui lors d'une conversation sur l'écriture et la poésie, me proposa de traduire Licorice Candies en français. Sa poésie fut autant révélatrice qu'émancipatrice, à la fois par sa singularité et sa simplicité. Elle écrit ce qu'elle voit et ce qu'elle vit. Elle parle de certains quartiers de Buenos Aires, de ses amis, d'elle, d'un vélo qu'elle a perdu, de Timo. Il me semble qu'elle écrit comme elle parle d'amour, d'erreurs et de sexe ». Marion Vasseur Raluy, traductrice

The first collection of texts published in French by the Argentinian artist and poet.

Preface by Chris Kraus.

Translated from the English and Spanish by Marion Vasseur Raluy, Rosanna Puyol Boralevi and Mona Varichon.