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Cover of Le conflit n’est pas une agression

Éditions B42

Le conflit n’est pas une agression

Sarah Schulman

€23.00

Des relations intimes aux politiques globales, Sarah Schulman fait le constat d’un continuum: individus comme États font souvent basculer les situations conflictuelles dans le registre de l’agression, criminalisant leurs opposants pour couper court à la contradiction et échappant ainsi à leur propre responsabilité dans les conflits. En distinguant conflit et agression, l’autrice interroge notre culture de la stigmatisation.

Ce travail profond, aussi courageux qu’impertinent, montre comment la sanction et la répression prennent le pas sur l’auto-analyse à l’échelle individuelle et collective, et comment l’altérité sert de justification à la violence et à l’exclusion. Ce livre intentionnellement polémique offre un aperçu des dynamiques contemporaines et historiques qui prennent les différences intimes, raciales et géopolitiques pour des éléments déclencheurs de la course à l’injustice, à l’exclusion et à la répression.

Le conflit n’est pas une agression est un virulent plaidoyer contre le phénomène culturel de l’accusation, révélant combien les personnes en situation de pouvoir exacerbent et manipulent la crainte de l’« autre » pour éviter toute remise en question.

recommendations

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of The Lesbian Avenger Handbook

Homocom

The Lesbian Avenger Handbook

Sarah Schulman

LGBTQI+ €10.00

Launched in New York City, in 1992, the Lesbian Avengers rejected the picket line and ordinary demo for media-savvy, nonviolent direct action.

They were superheroes arriving "to make the world safe for baby dykes everywhere;" warriors with capes and shields doing a line dance; dykes "Lusting for Power," pushing a giant bed float down Sixth Avenue in New York (with lesbians on it); nationally-ambitious Avengers eating fire in front of a hostile White House; lovers reuniting a statue of Alice B. Toklas with Gertrude Stein, then waltzing in the snow in Bryant Park. And homos who shamelessly chanted, "Ten percent is not enough, recruit, recruit, recruit."

Originally published in 1993, Homocom edition 2021

Cover of Dear Science and Other Stories

Duke University Press

Dear Science and Other Stories

Katherine McKittrick

In Dear Science and Other Stories Katherine McKittrick presents a creative and rigorous study of black and anticolonial methodologies. Drawing on black studies, studies of race, cultural geography, and black feminism as well as a mix of methods, citational practices, and theoretical frameworks, she positions black storytelling and stories as strategies of invention and collaboration.

She analyzes a number of texts from intellectuals and artists ranging from Sylvia Wynter to the electronica band Drexciya to explore how narratives of imprecision and relationality interrupt knowledge systems that seek to observe, index, know, and discipline blackness. Throughout, McKittrick offers curiosity, wonder, citations, numbers, playlists, friendship, poetry, inquiry, song, grooves, and anticolonial chronologies as interdisciplinary codes that entwine with the academic form.

Suggesting that black life and black livingness are, in themselves, rebellious methodologies, McKittrick imagines without totally disclosing the ways in which black intellectuals invent ways of living outside prevailing knowledge systems.

Cover of Anarchy – In a Manner of Speaking

Diaphanes

Anarchy – In a Manner of Speaking

David Graeber

David Graeber's interviews (with Mehdi Belhaj Kacem, Nika Dubrovsky, and Assia Turquier-Zauberman) redefine the contours of what an anarchist morality could be today.

David Graeber's influential thinking was always at odds with the liberal and left-wing mainstream. Drawing on his huge theoretical and practical experience as an ethnologist and anthropologist, activist and anarchist, Graeber and his interlocutors develop a ramified genealogy of anarchist thought and possible perspectives for 21st-century politics.

Diverging from the familiar lines of historical anarchism, and against the background of movements such as Occupy Wall Street and the Gilets Jaunes, the aim is to provide new political impulses that go beyond the usual schemata of unavoidableness. The spontaneous and swift-moving polylogue shows Graeber as a spirited, unorthodox thinker and radical activist for whom the group can always achieve more than the individual.

David Graeber (1961-2020) was an American anthropologist, anarchist, political activist, the author of several books, and a leading figure in the Occupy Wall Street movement. Until 2007 he was assistant and associate professor of anthropology at Yale University, until 2013 a reader for Social Anthropology at Goldsmiths, University of London, and until last a professor of anthropology at the London School of Economics.

Cover of Disorganisation & Sex

Divided Publishing

Disorganisation & Sex

Jamieson Webster

Never does the patient seem more ill than when they try to order associations into a logical tale. Classical analysis sees this in terms of a repudiation of sexuality: an attempt to avoid speaking from a place of desire. But why should psychoanalysis reduce everything to sex? If sex only ever achieves partial satisfactions, fragments of pleasure, its pursuit creates our subjectivity and our world.

Disorganisation & Sex argues that the sexuality of psychoanalysis is not a reductive biologism, but an archaic remainder that cannot be colonised, endlessly disorienting meaning in our everyday lives. It is our proximity to this terrain that undoes our most tedious habits, and opens onto something revelatory.

Cover of If They Come in the Morning...

Verso Books

If They Come in the Morning...

Angela Y. Davis

One of America's most historic political trials is undoubtedly that of Angela Davis. Opening with a letter from James Baldwin to Davis, and including contributions from numerous radicals such as Black Panthers George Jackson, Huey P. Newton, Bobby Seale and Erica Huggins, this book is not only an account of Davis's incarceration and the struggles surrounding it, but also perhaps the most comprehensive and thorough analysis of the prison system of the United State.  

Since the book was written, the carceral system in the US has seen unprecedented growth, with more of America's black population behind bars than ever before. The scathing analysis of the role of prison and the policing of black populations offered by Davis and her comrades in this astonishing volume remains as pertinent today as the day it was first published.  

Featuring contributions from George Jackson, Bettina Aptheker, Bobby Seale, James Baldwin, Ruchell Magee, Julian Bond, Huey P. Newton, Erika Huggins, Fleeta Drumgo, John Clutchette, and others.