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Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

€23.00

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Published in 2021 ┊ 180 pages ┊ Language: French

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Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of MsHERESIES 3 — AMNIOTECHNICS

Rietlanden Women's Office

MsHERESIES 3 — AMNIOTECHNICS

Johanna Ehde, Elisabeth Rafstedt

Dedicated to the incredible – and incredibly beautiful – publication Triple Jeopardy (1971–75, by the Third World Women’s Alliance), as well as the ideas in Sophie Lewis’s book Full Surrogacy Now! – Feminism Against Family (Verso, 2019). Ms Heresies 3 is reprinting the book’s final chapter, the essay *Amniotechnics.*

Each spread weaves edited material from Triple Jeopardy with Sophie Lewis’s essay. These intuitive and meticulous compositions are the outcome of looking at Triple Jeopardy through the lens of collaborative graphic design. Reading, typesetting, collaging, painting, and ornamenting became a way of designing together while attempting an homage, a re-reading, and a cross-publication friendship.

Cover of Diversity of Aesthetics

Common Notions

Diversity of Aesthetics

Jose Rosales, Andreas Petrossiants

Critical conversations and reflections about lessons learned at the intersection of social movements and artist production. 

Diversity of Aesthetics collects powerful and timely conversations among leading cultural critics, artists, and organizers to connect the threads between some of the most pressing social struggles and conflicts of our time: policing, war, borders and migration, economic crisis. 

Across three themes—infrastructure, migration, and riots—militant thinkers, artists, educators, and others discuss aesthetic production, forms of social organization, modes of struggle against gendered and racialized capitalism, and revolutionary theory. Common to all three conversations is a commitment to rethinking the relationship between forms of critique and forms of struggle undertaken by collective social practices, offering lessons for tactics, strategies, and practices.

With contributions by Claire Fontaine, Iman Ganji, Saidiya Hartman, Vicky Osterweil, Andreas Petrossiants, Christina Sharpe, Stevphen Shukaitis, Michael Rakowtiz, Shellyne Rodriguez, Jose Rosales, Rinaldo Walcott, Andreas Petrossiants, Jose Rosales

Andreas Petrossiants is a writer and associate editor of e-flux journal. His work has appeared in Historical Materialism, Social Text, New Inquiry, AJ+ Subtext, Frieze, Bookforum.com, Roar Magazine, the Verso blog, the Brooklyn Rail, Hyperallergic. He is a PhD candidate in performance studies at NYU where he is researching anti-eviction, squatting, and tenants’ movements as they relate to the production of social space.

Jose Rosales is an independent researcher and journalist based in Lisbon, Portugal. His work has appeared in e-flux notes, Lumpen: A Journal of Poor and Working Class Writers, and has contributed a chapter called “Communism As the Riddle Posed to History” in Double Binds of Neoliberalism (2022).

Cover of The Queer Art of Failure

Duke University Press

The Queer Art of Failure

Judith Halberstam

The Queer Art of Failure is about finding alternatives—to conventional understandings of success in a heteronormative, capitalist society; to academic disciplines that confirm what is already known according to approved methods of knowing; and to cultural criticism that claims to break new ground but cleaves to conventional archives.

Jack Halberstam proposes “low theory” as a mode of thinking and writing that operates at many different levels at once. Low theory is derived from eccentric archives. It runs the risk of not being taken seriously. It entails a willingness to fail and to lose one’s way, to pursue difficult questions about complicity, and to find counterintuitive forms of resistance.

Tacking back and forth between high theory and low theory, high culture and low culture, Halberstam looks for the unexpected and subversive in popular culture, avant-garde performance, and queer art. Halberstam pays particular attention to animated children’s films, revealing narratives filled with unexpected encounters between the childish, the transformative, and the queer. Failure sometimes offers more creative, cooperative, and surprising ways of being in the world, even as it forces us to face the dark side of life, love, and libido.

Cover of Crossings: Creative Ecologies of Cruising

Rutgers University Press

Crossings: Creative Ecologies of Cruising

Liz Rosenfeld, João Florêncio

It’s difficult to pinpoint the origins of cruising. While the term was used by men seeking casual encounters with other men in the parks and streets of New York City as early as the 1920s, historical records show the practice is much older. Cruising has existed for as long as anyone outside the dominant sex and gender systems has sought sexual encounters outside of sanctioned norms. This book offers a serious exploration of queer sex and sex cultures, exploring cruising as a mode of thinking with the body and communicating through sexuality. 

A creative dialogue between a queer artist and a queer academic reminiscing about and thinking with their cruising experiences, Crossings takes queer sex practices and cultures seriously as ways of knowing and world-making. The result is an erotic hybrid form hovering between scholarship and avant-garde experimentation, between critical manifesto and sex memoir. Here, the voices of each author, merged together in one, invite the reader to inhabit the erotic spacetime between self and other, the familiar and the strange, desire and pleasure, climax and release. That is, the spaces and temporalities of cruising itself.