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Cover of La Gentrification des Esprits

Éditions B42

La Gentrification des Esprits

Sarah Schulman

€20.00

La Gentrification des esprits est un retour captivant sur la crise du sida et l’activisme d’ACT UP dans le New York des années 1980 et 1990. Sarah Schulman, elle-même new-yorkaise et militante de la cause LGBT, se souvient de la disparition du centre-ville, pratiquement du jour au lendemain, de la culture rebelle queer, des loyers à bas coût et du prolifique mouvement artistique qui se développait au coeur de Manhattan, remplacés par des porte-parole gays conservateurs, ainsi que par le consumérisme de masse.

Elle décrit avec précision et engagement le « remplacement d’une communauté par une autre » et le processus de gentrification qui toucha ces quartiers concomitamment à la crise du sida. Sarah Schulman fait revivre pour nous le Lower East Side qu’elle a connu. Elle ravive autant le souvenir de ses ami•e•s de l’avant-garde queer que celui de l’ombre inquiétante des premières années de la crise du sida, telles que vécues par une militante. Les souvenirs personnels s’entremêlent à une analyse percutante des deux phénomènes, et du poids invisible qu’ils font aujourd’hui peser sur la société américaine.

L’auteure rend compte de son expérience en tant que témoin de la « perte de l’imagination » de toute une génération, et des conséquences entraînées par cette perte.

recommendations

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of After Delores

Arsenal Pulp Press

After Delores

Sarah Schulman

A new edition of Sarah Schulman's acclaimed 1988 novel, a noirish tale about a no-nonsense coffee-shop waitress in New York who is nursing a broken heart after her girlfriend Dolores leaves her; her attempts to find love again are funny, sexy, and ultimately even violent. After Delores is a fast-paced, electrifying chronicle of the Lower East Side's lesbian subculture in the 1980s.

Sarah Schulman is the author of sixteen books, including the novels The Mere Future, The Child, Rat Bohemia, and Empathy (all from Arsenal Pulp Press) and the recent nonfiction works The Gentrification of the Mind: Witness to a Lost Imagination and Israel/Palestine and the Queer International. She was also co-producer with Jim Hubbard of the feature documentary United in Anger: A History of ACT UP and is co-director of the ACT UP Oral History Project. She lives in New York, where she is Distinguished Professor of English at City University of New York (College of Staten Island) and a Fellow at the New York Institute for the Humanities at NYU.

Cover of Logique Du Genre

Éditions Sans Soleil

Logique Du Genre

Jeanne Neton, Maya Gonzalez

Qu’est-ce que le genre dans le capitalisme contemporain ? C’est à cette question qu’invite à répondre ce recueil, à partir d’une démarche théorique inspirée du féminisme et du marxisme. Il s’agit de penser, depuis une analyse systématique du rôle joué par le travail domestique et les violences de genre dans notre système économique, un monde au-delà de l’exploitation, et donc du genre et des ses contraintes. Un communisme au présent, qui s’empare de tous ces questionnements, trop souvent ignorés dans l’histoire du mouvement ouvrier. 

Jeanne Neton et Maya Gonzalez participent à la revue anglo-américaine Endnotes, dont le présent volume constitue la première traduction française. Elles se placent dans la lignée du féminisme autonome italien (on songe à Silvia Federici, Leopoldina Fortunati ou Mariarosa Dalla Costa) pour proposer une contribution originale et stimulante. 

Cover of In Pursuit of Revolutionary Love: Precarity, Power, Communities

Divided Publishing

In Pursuit of Revolutionary Love: Precarity, Power, Communities

Joy James

Violence is arrayed against us because we’re Black, or female, or queer, or undocumented. There is no rescue team coming for us. With that knowledge, we need a different operational base to recreate the world. It is not going to be a celebrity savior. Never was, never will be. If you’re in a religious tradition that is millennia-old, consider how the last savior went out. It was always going to be bloody. It was always going to be traumatic. But there’s a beauty to facing the reality of our lives. Not our lives as they’re broken apart, written about, and then sold back to us in academic or celebrity discourse. But our lives as we understand them. The most important thing is showing up. Showing up and learning how to live by and with others, learning how to reinvent ourselves in this increasing wasteland. That’s the good life.

Foreword by Da’Shaun L. Harrison.
Afterword by Mumia Abu-Jamal.

"Joy James’s Revolutionary Love is umph-degree love; or love beyond measure. It is anything love. It is love without reckoning. It is love that dares all things, beyond which others may find the spirit-force to survive; to live to fight another day. Such love is also fighting itself, for the sake of ensuring that others may live." — Mumia Abu-Jamal

Cover of Let Them Rot

Divided Publishing

Let Them Rot

Alenka Zupančič

What is the relation between family misfortune and desire? Why must we bury the dead? What is to come for those unburied? How to distinguish the endless stream of graphic violence from violence that goes straight to the bone? How does language make up not only the law, but also unwritten laws?

In Let Them Rot Alenka Zupančič takes up the ancient figure of Antigone and finds a blueprint for the politics of desire. Not desire as consumption, enjoying what is offered, but desire’s oblivion to what came before. Such politics says: “No, this world must end and I will be the embodiment of that end.” This is not self-satisfied destruction for destruction’s sake; it is existence with consequences beyond the predictable. Zupančič asks: “Why desire?” And this question of desire, which may be the only question, takes the form of a no that is also an “I".

"Zupančič’s ideas are fresh, as if they hailed from some open air beyond the clutter of current theoretical quarrels. This brilliant account of Sophocles’s Antigone breaks new ground for philosophy, psychoanalysis, and political and feminist theory." — Joan Copjec, Brown University

"Writing my book on Antigone, I thought: “There we go, the subject is closed—let’s go to sleep.” And then along came Zupančič with her take and compelled me to rethink everything I did. In other words—and this is difficult for me to say—she is better than me here." — Slavoj Žižek

Alenka Zupančič is a Slovenian philosopher and social theorist. She is a professor of philosophy and psychoanalysis at the European Graduate School and a researcher at the Institute of Philosophy at the Slovene Academy of Sciences and Arts. She is the author of many books, including What Is Sex? (MIT Press, 2017), The Odd One In: On Comedy(MIT Press, 2008), and Ethics of the Real: Kant and Lacan (Verso, 2000).