Skip to main content
rile*books

Search books

Search books by title, author, publisher, keywords...

Cover of Logique Du Genre

Éditions Sans Soleil

Logique Du Genre

Jeanne Neton , Maya Gonzalez

€10.00

Qu’est-ce que le genre dans le capitalisme contemporain ? C’est à cette question qu’invite à répondre ce recueil, à partir d’une démarche théorique inspirée du féminisme et du marxisme. Il s’agit de penser, depuis une analyse systématique du rôle joué par le travail domestique et les violences de genre dans notre système économique, un monde au-delà de l’exploitation, et donc du genre et des ses contraintes. Un communisme au présent, qui s’empare de tous ces questionnements, trop souvent ignorés dans l’histoire du mouvement ouvrier. 

Jeanne Neton et Maya Gonzalez participent à la revue anglo-américaine Endnotes, dont le présent volume constitue la première traduction française. Elles se placent dans la lignée du féminisme autonome italien (on songe à Silvia Federici, Leopoldina Fortunati ou Mariarosa Dalla Costa) pour proposer une contribution originale et stimulante. 

recommendations

Cover of Tout un chacun une arme

Éditions Sans Soleil

Tout un chacun une arme

Sean Bonney

Poetry €12.00

"Que peut la poésie ?" Un recueil du poète britannique Sean Bonney, qui pratiquait une poétique militante, dont la plupart des textes proviennent de Letters against the Firmament. Ses "lettres" sont autant d'adresses à des ami.es et/ou camarades dans lesquelles il relie la situation politique britannique (conflit de classe, paupérisation et pauvreté de l'expérience quotidienne) à son vécu (la faim, la dépression, la rage) : une cosmologie radicale dans laquelle les fantômes de Thatcher et les émeutes de 2011 trouvent des échos dans le scintillement des étoiles. Ces Lettres sont accompagnées de trois autres textes : "Notes sur la poétique militante", "Notes ultérieures" et "Comètes et Barricades".

Cover of Art et production

Éditions Sans Soleil

Art et production

Boris Arvatov

Non-fiction €19.00

Art et production de Boris Arvatov fait partie des classiques oubliés des avant-gardes qui se sont épanouies durant la Révolution russe. Publié à Moscou en 1926, il vient porter le fer dans les débats qui agitent l’école constructiviste : que doit être le statut de l’art après la révolution, ses liens avec les techniques industrielles de reproduction, avec la critique de la vie quotidienne, comment doit-il entrer dans l’usine ? Autant d’interrogations radicales, témoignages d’une séquence politico-sociale bouillonnante. Une nouvelle conception de l’art émerge, qui laissera une empreinte indélibile sur une tradition de critiques matérialistes de la culture, de Walter Benjamin à Peter Bürger, en passant par Fredric Jameson, celle qui posera la question de l’articulation entre pratique artistique et logiques propres à la sphère de la production. Un document exceptionnel enrichi d’illustrations, paraissant en français pour la première fois, une porte prviliégiée sur un moment-clé de la modernité exthétique du XXe siècle. 

Boris Arvatov (1896–1940) est un artiste et critique d’art russe. Il est notamment connu comme théoricien du productivisme, un mouvement d’avant-garde post-révolutionnaire lié au constructivisme. 

Cover of Histoire de la séparation

Éditions Sans Soleil

Histoire de la séparation

Endnotes

Non-fiction €16.00

Pour les révolutionnaires des deux derniers siècles, l’accumulation du capital devait unifier la classe ouvrière sous la bannière du sujet révolutionnaire. Le mouvement ainsi né était appelé à renverser la société de classes et les clivages divisant les prolétaires. Mais le mouvement de la valeur a finalement triomphé, pour donner naissance à la société de la séparation. L’atomisation a pris le pas sur les puissances du rassemblement. La civilisation du capital traverse aujourd’hui une crise sans fin, mais les forces capables de la défaire brillent par leur absence.

Ces textes tirés de la revue Endnotes, réunis pour la première fois en français, dessinent la carte d’un présent ponctué de paysages désindustrialisés, de centres logistiques et de bidonvilles où s’entassent les populations rejetées aux marges de l’accumulation – autant de coordonnées nécessaires pour continuer à penser le dépassement du capitalisme : une fois encore, reprendre le chantier de l’hypothèse communiste.

Endnotes est une revue théorique communiste produite par un groupe de discussion du même nom basé en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Traduction: Pablo Arnaud
Préface: Aaron Benanav Et John Clegg

Cover of L'Empire Noir

Éditions Sans Soleil

L'Empire Noir

George S. Schuyler

Fiction €16.00

Après une campagne militaire fulgurante, l’organisation secrète du redoutable Dr Belsidus a chassé les puissances occupantes du sol africain et s’est rendue maitre de l’ensemble du continent, unifié pour la première fois en un gigantesque empire. L’expansion a démarré et l’édification d’une civilisation d’un genre inédit est en marche. Mais les nations européennes, après s’être fait la guerre, s’apprêtent à revenir. Une course s’engage entre l’Internationale noire et les appétits impérialistes : sabotages, espionnage, guerre technologique ou bactériologique, les héros et héroïnes de L’Internationale noire né reculeront devant rien pour sauvegarder cette indépendance acquise de haute lutte. 

Dans ce second volet du roman-feuilleton qui fit la réputation de G. Schuyler, retrouvez les nouvelles aventures de nos personnages, dorénavant contraints à une lutte géopolitique d’une ampleur inégalée, pour garantir à leur Empire noir un avenir radieux ! 

George Samuel Schuyler, 1895–1977, fut un essayiste, journaliste et romancier de première importance dans le monde culturel africain-américain de l’entre-deux-guerres. Il reste connu pour la férocité de ses critiques. Il est l’auteur d’un seul roman, Black No More, traduit en France en 2016 et d’un essai romancé dénonçant la traite au Liberia, produit de son enquête de terrain dans le pays. Proche des courants socialistes jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il prendra un virage nettement réactionnaire par la suite, tout en demeurant dans les mémoires de toute une génération d’écrivains, tels qu’Ishmael Reed ou Samuel Delany.

Cover of Par-delà étrange et familier

Éditions Sans Soleil

Par-delà étrange et familier

Mark Fisher

Essays €16.00

Dans cet ouvrage, malheureusement son dernier, Mark Fisher revisite des artefacts culturels familiers afin de cartographier les variétés de l’étrange dont ils sont porteurs. Longtemps sensible aux dimensions bizarre et omineuse qu’il devinait, sans les nommer, entre autres dans les œuvres de Lovecraft, les films de David Lynch ou les albums de The Fall, M. Fisher tente ici la synthèse essentielle d’un questionnement qui l’avait hanté, jusqu’à ce livre.

Avec son regard si particulier, celui du critique culturel tout à la fois pop et moderniste, puisant aux sources de la psychanalyse et du marxisme, Fisher se penche sur des objets sensibles pour y saisir les rapports entre présence et absence, entre ce qui devrait être mais n’est pas, ce qui ne devrait pas se présenter mais survient. C’est en compagnie de ces spectres — du titre d’un autre ouvrage — que nous sommes invités à voyager, pour questionner les formes mêmes de nos existences sociales, jusqu’aux frontières de l’étrange.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

University of Minnesota Press

Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

Avery F. Gordon

Drawing on a range of sources, including the fiction of Toni Morrison and Luisa Valenzuela (He Who Searches), Avery Gordon demonstrates that past or haunting social forces control present life in different and more complicated ways than most social analysts presume. Written with a power to match its subject, Ghostly Matters has advanced the way we look at the complex intersections of race, gender, and class as they traverse our lives in sharp relief and shadowy manifestations.

“Ghostly Matters immediately establishes Avery Gordon as a leader among her generation of social and cultural theorists in all fields. The sheer beauty of her language enhances an intellectual brilliance so daunting that some readers will mark the day they first read this book. One must go back many more years than most of us can remember to find a more important book.” —Charles Lemert

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.