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Cover of Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

University of Minnesota Press

Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

Avery F. Gordon

€26.00

Drawing on a range of sources, including the fiction of Toni Morrison and Luisa Valenzuela (He Who Searches), Avery Gordon demonstrates that past or haunting social forces control present life in different and more complicated ways than most social analysts presume. Written with a power to match its subject, Ghostly Matters has advanced the way we look at the complex intersections of race, gender, and class as they traverse our lives in sharp relief and shadowy manifestations.

“Ghostly Matters immediately establishes Avery Gordon as a leader among her generation of social and cultural theorists in all fields. The sheer beauty of her language enhances an intellectual brilliance so daunting that some readers will mark the day they first read this book. One must go back many more years than most of us can remember to find a more important book.” —Charles Lemert

recommendations

Cover of Beyond Personhood: An Essay in Trans Philosophy

University of Minnesota Press

Beyond Personhood: An Essay in Trans Philosophy

Talia Mae Bettcher

LGBTQI+ €25.00

Beyond Personhood provides an entirely new philosophical approach to trans experience, trans oppression, gender dysphoria, and the relationship between gender and identity. Until now, trans experience has overwhelmingly been understood in terms of two reductive frameworks: trans people are either “trapped in the wrong body” or they are oppressed by the gender binary. Both accounts misgender large trans constituencies while distorting their experience, and neither can explain the presentation of trans people as make-believers and deceivers or the serious consequences thereof. In Beyond Personhood, Talia Mae Bettcher demonstrates how taking this phenomenon seriously affords a new perspective on trans oppression and trans dysphoria—one involving liminal states of “make-believe” that bear positive possibilities for self-recognition and resistance.

Undergirding this account is Bettcher’s groundbreaking theory of interpersonal spatiality—a theory of intimacy and distance that requires rejection of the philosophical concepts of person, self, and subject. She argues that only interpersonal spatiality theory can successfully explain trans oppression and gender dysphoria, thus creating new possibilities for thinking about connection and relatedness. 

An essential contribution to the burgeoning field of trans philosophy, Beyond Personhood offers an intersectional trans feminism that illuminates transphobic, sexist, heterosexist, and racist oppressions, situating trans oppression and resistance within a much larger decolonial struggle. By refusing to separate theory from its application, Bettcher shows how a philosophy of depth can emerge from the everyday experiences of trans people, pointing the way to a reinvigoration of philosophy.

Cover of À perte de mère – Sur les routes atlantiques de l'esclavage

Brook

À perte de mère – Sur les routes atlantiques de l'esclavage

Saidiya Hartman

Saidiya Hartman traces the history of the Atlantic slave trade by recounting a journey she took along a slave route in Ghana. Following the trail of captives from the hinterland to the Atlantic coast, she reckons with the blank slate of her own genealogy and vividly dramatizes the effects of slavery on three centuries of African and African American history.

Saidiya Hartman, professor of English and comparative literature at Columbia University, is a scholar of African American literature and cultural history.

Preface by Maboula Soumahoro.

Translated from the English (American) by Maboula Soumahoro (original title: Lose Your Mother. A Journey Along The Atlantic Slave Route, Farrar, Straus and Giroux, 2007).

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Qu'est-ce que le sexe ?

Diaphanes

Qu'est-ce que le sexe ?

Alenka Zupančič

La sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse.

La satisfaction de parler contient en soi une clé de la satisfaction sexuelle (et non l'inverse) – une clé de la sexualité et de ses propres contradictions. Alenka Zupančič aborde la question de la sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse – celle de Freud et de Lacan – et non celle des praticiens cliniciens tels que décrits par Lacan « orthopédistes de l'inconscient ». Que se passe-t-il, comme l'affirme Lacan, si nous pouvons obtenir exactement la même satisfaction que le sexe par la parole, l'écriture, la peinture, la prière ou autres activités ? Il ne s'agit pas d'expliquer la satisfaction que procure la parole en indiquant son origine sexuelle, mais bien de souligner que la satisfaction de parler est elle-même sexuelle.

Alenka Zupančič soutient que la sexualité est à la limite d'un « circuit court » entre ontologie et épistémologie. La sexualité et le savoir sont structurés autour d'une négativité fondamentale qui les unit au point de l'inconscient. L'inconscient (en tant que lien avec la sexualité) est le concept d'un lien inhérent entre l'être et la connaissance dans leur négativité même.

Alenka Zupančič est une philosophe lacanienne, spécialiste renommée de Nietzsche, professeure à l'European Graduate School / EGS et à l'Université de Nova Gorica, Slovénie. Elle est également research advisor et professeure à l'Institut de philosophie du Centre de recherche de l'Académie slovène des Sciences et des Arts. Avec Slavoj Žižek et Mladen Dolar, Alenka Zupančič est l'une des figures les plus incontournables de l'Ecole de psychanalyse théorique de Ljubljana dont les travaux s'intéressent aux relations entre sexualité, ontologie et inconscient, à la critique de la théorie du sujet et à l'exploration théorique du concept lacanien du Réel.