Sun 22 September 2024 (15:30-17:00)

[Lancement] Pour des écoles d'art féministes avec Sophie Lapalu, Michèle Martel et Nino André

Bienvenue au lancement de Pour des écoles d'art féministes !, un manifeste collectif rassemblant une série de conférences, d'entretiens et d'ateliers féministes intersectionnels. A l'occasion de ce lancement editrice Sophie Lapalu, Michèle Martel et artiste Nino André présenteront ses recherches et lira des extraits de la publication.

Programme
15:30 - 17:00  présentations et lectures 

À propos de la publication
Pour des écoles d'art féministes ! est une manifeste collectif pour des écoles d'art féministes. Retranscrire un cycle de conférences, entretiens, workshops et groupes de discussion féministes intersectionnels dans une école d'art s'avère crucial pour partager des outils d'émancipation et bousculer les critères implicites qui structurent nos regards et nos pratiques (identification aux normes visuelles occidentales, représentations romantico-capitalistes de l'artiste-auteur·rice…). Il apparaît primordial de donner la parole aux artistes et à celleux qui les soutiennent sur leurs manières d'appréhender les relations de pouvoir voire de les déjouer.

Cet ouvrage a pour premier objet de partager les contenus accueillis et produits à l'École Supérieure d'Art de Clermont Métropole entre 2017 et 2022. Il est aussi l'occasion de travailler avec un groupe d'étudiant·es, d'artistes et de chercheureuses, pour penser la manière d'élaborer collectivement des invitations mais aussi l'élaboration de l'ouvrage ; il est un outil pour un travail pédagogique collectif et idéalement horizontal au cœur d'une institution hiérarchisée et hiérarchisante. Les invitations, la transcription et l'édition des textes se sont faits en commun.

Retrouvez le livre ici: https://rile.space/books/pour-des-ecoles-dart-feministes

À propos des contributeurs
Les recherches de Sophie Lapalu posent les questions de légitimation et de visibilité. Critique d’art, curatrice, elle est membre du comité de rédaction de la Belle Revue, docteure en esthétique et science de l'art, enseignante à l'Ecole Supérieure d'Art d'Aix en Provence, correspondante pour *DUUU radio. Elle a publié plusieurs ouvrages, [embed], (around press, 2021), Street Works, New York, 1969 (Presses Universitaires de Vincennes, 2020), par exemple.

Nino André est artiste. Avec Vinciane Mandrin, iels fondent leur travail sur l’identité dans ce qu’elle a de plus politique : l’assignation des corps en fonction du genre, de l’âge ou du pouvoir. Les deux artistes voient la performance comme un outil libérateur pour sortir de sa peau assignée et glisser d’un rôle social à l’autre.

Michèle Martel est docteure en Histoire de l’art (Université de Paris I – Sorbonne). Sa thèse s’intitule « Hans Arp : Poétique de la forme abstraite » et pose la question de la généalogie d’une forme (tant dans ses aspects pratiques que théoriques) tout en tentant de proposer une réévaluation des avant-gardes en les enracinant dans la multiplicité de leurs sources ainsi que dans la continuité du siècle qui précède leur apparition.
Elle a travaillé dans de nombreuses institutions culturelles publiques et privées et enseigne depuis 1999, d'abord à l'université (Université Lille III, Université Paris-Est Marne-la-Vallée) et, depuis 2010 en école d'art.
Ses recherches portent depuis quelques années sur les relations entre œuvres, artistes et dynamiques de pouvoir (notamment celles liées au genre et au processus de racialisation)

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Please note this event will be held in French

[ENG]

Welcome to the launch of Pour des écoles d'art féministes !, a collective manifesto bringing together a series of intersectional feminist lectures, interviews and workshops. On the occasion of this launch editors Sophie Lapalu, Nino André and artist Vinciane Mandrin will present their research and the publication.  

About the publication
Pour des écoles d'art féministes ! is a collective manifesto for feminist art schools. Bringing a series of intersectional feminist lectures, interviews, workshops and discussion groups back to an art school is crucial to sharing tools for emancipation and challenging the implicit criteria that structure our views and practices (identification with Western visual norms, romantic-capitalist representations of the artist-author, etc.). It is vital to give a voice to artists and those who support them in the ways in which they deal with, and even elude, relations of power.

The primary aim of this book is to share the content hosted and produced at the École Supérieure d'Art de Clermont Métropole between 2017 and 2022. It is also an opportunity to work with a group of students, artists and researchers, to think about how invitations and the production of the book can be drawn up collectively; it is a tool for collective and ideally horizontal pedagogical work within a hierarchical and hierarchizing institution. The invitations, transcription and editing of the texts were done jointly.

Find the book here: https://rile.space/books/pour-des-ecoles-dart-feministes

About the contributors
Sophie Lapalu's research raises questions of legitimisation and visibility. An art critic and curator, she is a member of the editorial board of La Belle Revue, has a doctorate in aesthetics and art science, teaches at the Ecole Supérieure d'Art d'Aix en Provence and is a correspondent for *DUUU radio. She has published several works, including [embed], (around press, 2021), Street Works, New York, 1969 (Presses Universitaires de Vincennes, 2020).

Nino André is an artist. Together with Vinciane Mandrin they base their work on identity at its most political: the assignment of bodies according to gender, age or power. The two artists see performance as a liberating tool for getting out of one's assigned skin and slipping from one social role to another.

Michèle Martel holds a doctorate in Art History from the University of Paris I - Sorbonne. Her thesis is entitled “Hans Arp: Poetics of abstract form”, and raises the question of the genealogy of a form (in both its practical and theoretical aspects), while attempting to propose a re-evaluation of the avant-gardes by rooting them in the multiplicity of their sources, as well as in the continuity of the century preceding their appearance.
She has worked in a number of public and private cultural institutions, and since 1999 has taught at universities (Université Lille III, Université Paris-Est Marne-la-Vallée) and, since 2010, in art schools.
In recent years, her research has focused on the relationships between artworks, artists and power dynamics (particularly those related to gender and racialization).

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