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Cover of Le conflit n’est pas une agression

Éditions B42

Le conflit n’est pas une agression

Sarah Schulman

€23.00

Des relations intimes aux politiques globales, Sarah Schulman fait le constat d’un continuum: individus comme États font souvent basculer les situations conflictuelles dans le registre de l’agression, criminalisant leurs opposants pour couper court à la contradiction et échappant ainsi à leur propre responsabilité dans les conflits. En distinguant conflit et agression, l’autrice interroge notre culture de la stigmatisation.

Ce travail profond, aussi courageux qu’impertinent, montre comment la sanction et la répression prennent le pas sur l’auto-analyse à l’échelle individuelle et collective, et comment l’altérité sert de justification à la violence et à l’exclusion. Ce livre intentionnellement polémique offre un aperçu des dynamiques contemporaines et historiques qui prennent les différences intimes, raciales et géopolitiques pour des éléments déclencheurs de la course à l’injustice, à l’exclusion et à la répression.

Le conflit n’est pas une agression est un virulent plaidoyer contre le phénomène culturel de l’accusation, révélant combien les personnes en situation de pouvoir exacerbent et manipulent la crainte de l’« autre » pour éviter toute remise en question.

recommendations

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of After Delores

Arsenal Pulp Press

After Delores

Sarah Schulman

A new edition of Sarah Schulman's acclaimed 1988 novel, a noirish tale about a no-nonsense coffee-shop waitress in New York who is nursing a broken heart after her girlfriend Dolores leaves her; her attempts to find love again are funny, sexy, and ultimately even violent. After Delores is a fast-paced, electrifying chronicle of the Lower East Side's lesbian subculture in the 1980s.

Sarah Schulman is the author of sixteen books, including the novels The Mere Future, The Child, Rat Bohemia, and Empathy (all from Arsenal Pulp Press) and the recent nonfiction works The Gentrification of the Mind: Witness to a Lost Imagination and Israel/Palestine and the Queer International. She was also co-producer with Jim Hubbard of the feature documentary United in Anger: A History of ACT UP and is co-director of the ACT UP Oral History Project. She lives in New York, where she is Distinguished Professor of English at City University of New York (College of Staten Island) and a Fellow at the New York Institute for the Humanities at NYU.

Cover of The Lesbian Avenger Handbook

Homocom

The Lesbian Avenger Handbook

Sarah Schulman

LGBTQI+ €10.00

Launched in New York City, in 1992, the Lesbian Avengers rejected the picket line and ordinary demo for media-savvy, nonviolent direct action.

They were superheroes arriving "to make the world safe for baby dykes everywhere;" warriors with capes and shields doing a line dance; dykes "Lusting for Power," pushing a giant bed float down Sixth Avenue in New York (with lesbians on it); nationally-ambitious Avengers eating fire in front of a hostile White House; lovers reuniting a statue of Alice B. Toklas with Gertrude Stein, then waltzing in the snow in Bryant Park. And homos who shamelessly chanted, "Ten percent is not enough, recruit, recruit, recruit."

Originally published in 1993, Homocom edition 2021

Cover of Solution 305 – Dying Livingly

Sternberg Press

Solution 305 – Dying Livingly

Staci Bu Shea

A series of propositions and encounters in service to an aesthetic, critical, and poetic experience of living life led by death.

Part studious, part visceral, Dying Livingly is a collection of short essays written in the first few years of the author's holistic deathcare research and practice. With a focus on the truth of impermanence and the material cultures of death and dying, the writing reaches toward a future of compassionate, community-centered deathcare.

Death has been outsourced, medicalized, and commodified for over a century. Existing at a threshold of innovation and transformation today, death is not a plight to master or transcend but a reality of insistent change requiring our humble surrender. Working in tandem with the possibilities and limits of medicine, the holistic deathcare movement aims to support people and their communities in death literacy and phobia. It stewards both ancient and new practices in deathcare and centers social, political, and ecological imperatives for how we die.

If death is an amplification of living, the attention here is on bearing witness to life in and around the dying and the potential to contribute to a more vibrant culture of care. Living a death-oriented life is not simply for those and their loved ones navigating a terminal diagnosis and finite amount of time to live; it is for all of us. Death awareness leads to a valuing of life, which is urgently needed for justice, healing, and our livability.
With fervor and deep reverence, this collection demonstrates that what is needed above all is a presence—simple but challenging—that refuses to look away as life slips from our grip. In this light, the writing details lessons in what it means to be prepared for death but also impossibly ready. Death is a horizon that inspires us to live fully, with the vulnerability necessary in the transformative process of giving and receiving care.

Staci Bu Shea (born 1988 in Miami) is a curator, writer, and holistic death care worker based in Utrecht, the Netherlands, focusing on aesthetic and poetic practices of social reproduction and care work, as well as its manifestations in interpersonal relationships and daily life, community organizing and institutional practice.

Cover of Cruel Optimism

Duke University Press

Cruel Optimism

Lauren Berlant

A relation of cruel optimism exists when something you desire is actually an obstacle to your flourishing. Offering bold new ways of conceiving the present, Lauren Berlant describes the cruel optimism that has prevailed since the 1980s, as the social-democratic promise of the postwar period in the United States and Europe has retracted. People have remained attached to unachievable fantasies of the good life—with its promises of upward mobility, job security, political and social equality, and durable intimacy—despite evidence that liberal-capitalist societies can no longer be counted on to provide opportunities for individuals to make their lives “add up to something.”

Arguing that the historical present is perceived affectively before it is understood in any other way, Berlant traces affective and aesthetic responses to the dramas of adjustment that unfold amid talk of precarity, contingency, and crisis. She suggests that our stretched-out present is characterized by new modes of temporality, and she explains why trauma theory—with its focus on reactions to the exceptional event that shatters the ordinary—is not useful for understanding the ways that people adjust over time, once crisis itself has become ordinary. Cruel Optimism is a remarkable affective history of the present.