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Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

€23.00

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

recommendations

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of A Programme of Absolute Disorder: Decolonizing the Museum

Pluto Press

A Programme of Absolute Disorder: Decolonizing the Museum

Françoise Vergès

Non-fiction €25.00

The Western museum is a battleground - a terrain of ideological, political and economic contestation. Almost everyone today wants to rethink the museum, but how many have the audacity to question the idea of the universal museum itself?

In A Programme of Absolute Disorder, Françoise Vergès puts the museum in its place. Exploring the Louvre's history, she uncovers the context in which the universal museum emerged: as a product of colonialism, and of Europe's self-appointed claim to be the guardian of global heritage.

Vergès outlines a radical horizon: to truly decolonize the museum is to implement a 'programme of absolute disorder', inventing other ways of apprehending the human and non-human world that nourish collective creativity and bring justice and dignity to the dispossessed.

Foreword by Paul Gilroy

Translated by Melissa Thackway

Cover of Disorganisation & Sex

Divided Publishing

Disorganisation & Sex

Jamieson Webster

Never does the patient seem more ill than when they try to order associations into a logical tale. Classical analysis sees this in terms of a repudiation of sexuality: an attempt to avoid speaking from a place of desire. But why should psychoanalysis reduce everything to sex? If sex only ever achieves partial satisfactions, fragments of pleasure, its pursuit creates our subjectivity and our world.

Disorganisation & Sex argues that the sexuality of psychoanalysis is not a reductive biologism, but an archaic remainder that cannot be colonised, endlessly disorienting meaning in our everyday lives. It is our proximity to this terrain that undoes our most tedious habits, and opens onto something revelatory.

Cover of Anarchy – In a Manner of Speaking

Diaphanes

Anarchy – In a Manner of Speaking

David Graeber

David Graeber's interviews (with Mehdi Belhaj Kacem, Nika Dubrovsky, and Assia Turquier-Zauberman) redefine the contours of what an anarchist morality could be today.

David Graeber's influential thinking was always at odds with the liberal and left-wing mainstream. Drawing on his huge theoretical and practical experience as an ethnologist and anthropologist, activist and anarchist, Graeber and his interlocutors develop a ramified genealogy of anarchist thought and possible perspectives for 21st-century politics.

Diverging from the familiar lines of historical anarchism, and against the background of movements such as Occupy Wall Street and the Gilets Jaunes, the aim is to provide new political impulses that go beyond the usual schemata of unavoidableness. The spontaneous and swift-moving polylogue shows Graeber as a spirited, unorthodox thinker and radical activist for whom the group can always achieve more than the individual.

David Graeber (1961-2020) was an American anthropologist, anarchist, political activist, the author of several books, and a leading figure in the Occupy Wall Street movement. Until 2007 he was assistant and associate professor of anthropology at Yale University, until 2013 a reader for Social Anthropology at Goldsmiths, University of London, and until last a professor of anthropology at the London School of Economics.

Cover of In Pursuit of Revolutionary Love: Precarity, Power, Communities

Divided Publishing

In Pursuit of Revolutionary Love: Precarity, Power, Communities

Joy James

Violence is arrayed against us because we’re Black, or female, or queer, or undocumented. There is no rescue team coming for us. With that knowledge, we need a different operational base to recreate the world. It is not going to be a celebrity savior. Never was, never will be. If you’re in a religious tradition that is millennia-old, consider how the last savior went out. It was always going to be bloody. It was always going to be traumatic. But there’s a beauty to facing the reality of our lives. Not our lives as they’re broken apart, written about, and then sold back to us in academic or celebrity discourse. But our lives as we understand them. The most important thing is showing up. Showing up and learning how to live by and with others, learning how to reinvent ourselves in this increasing wasteland. That’s the good life.

Foreword by Da’Shaun L. Harrison.
Afterword by Mumia Abu-Jamal.

"Joy James’s Revolutionary Love is umph-degree love; or love beyond measure. It is anything love. It is love without reckoning. It is love that dares all things, beyond which others may find the spirit-force to survive; to live to fight another day. Such love is also fighting itself, for the sake of ensuring that others may live." — Mumia Abu-Jamal

Cover of Brutalism

Duke University Press

Brutalism

Achille Mbembe

In Brutalism, eminent social and critical theorist Achille Mbembe invokes the architectural aesthetic of brutalism to describe our moment, caught up in the pathos of demolition and production on a planetary scale.

Just as brutalist architecture creates an affect of overwhelming weight and destruction, Mbembe contends that contemporary capitalism crushes and dominates all spheres of existence. In our digital, technologically focused era, capitalism has produced a becoming-artificial of humanity and the becoming-human of machines. This blurring of the natural and artificial presents a planetary existential threat in which contemporary society’s goal is to precipitate the mutation of the human species into a condition that is at once plastic and synthetic.

Mbembe argues that Afro-diasporic thought presents the only solution for breaking the totalizing logic of contemporary capitalism: repairing that which is broken, developing a new planetary consciousness, and reforming a community of humans in solidarity with all living things.