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Éditions Entremonde

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Cover of Caliban et la Sorcière

Éditions Entremonde

Caliban et la Sorcière

Silvia Federici

Silvia Federici revi­site ce moment par­ti­cu­lier de l’his­toire qu’est la tran­si­tion entre le féo­da­lisme et le capi­ta­lisme, en y intro­dui­sant la pers­pec­tive par­ti­cu­lière de l’his­toire des femmes.

Elle nous invite à réflé­chir aux rap­ports d’exploi­ta­tion et de domi­na­tion, à la lumière des bou­le­ver­se­ments intro­duits à l’issue du Moyen Âge. Un monde nou­veau nais­sait, pri­va­ti­sant les biens autre­fois col­lec­tifs, trans­for­mant les rap­ports de tra­vail et les rela­tions de genre. Ce nou­veau monde, où des mil­lions d’escla­ves ont posé les fon­da­tions du capi­ta­lisme moderne, est aussi le résul­tat d’un asser­vis­se­ment sys­té­ma­ti­que des femmes. Par la chasse aux sor­ciè­res et l’escla­vage, la tran­si­tion vers le capi­ta­lisme fai­sait de la moder­nité une affaire de dis­ci­pline. Discipline des corps fémi­nins dévo­lus à la repro­duc­tion, consu­més sur les bûchers comme autant de signaux ter­ri­fiants, tor­tu­rés pour lais­ser voir leur méca­ni­que intime, anéan­tis socia­le­ment. Discipline des corps d’escla­ves, servis à la machine sociale dans un for­mi­da­ble mou­ve­ment d’acca­pa­re­ment des res­sour­ces du Nouveau Monde pour la for­tune de l’ancien.

Le capi­ta­lisme contem­po­rain pré­sente des simi­li­tu­des avec son passé le plus vio­lent. Ce qu’on a décrit comme bar­ba­rie et dont aurait su triom­pher le siècle de la raison est cons­ti­tu­tif de ce mode de pro­duc­tion : l’escla­vage et l’anéan­tis­se­ment des femmes n’étaient pas des pro­ces­sus for­tuits, mais des néces­si­tés de l’accu­mu­la­tion de richesse. L’auteur nous invite à par­ta­ger son son regard d’his­to­rienne et de fémi­niste sur la situa­tion actuelle et sur ses méca­nis­mes.

Essai, traduction de l’anglais (États-Unis) par le collectif Senonevero, revue et complétée par Julien Guazzini

Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une uni­ver­si­taire amé­ri­caine, ensei­gnante et mili­tante fémi­niste révo­lu­tion­naire. Elle est pro­fes­seure émérite et cher­cheuse à l’Université Hofstra à New York.
 

Cover of Réenchanter le monde

Éditions Entremonde

Réenchanter le monde

Silvia Federici

Silvia Federici pré­sente une his­toire cri­ti­que de la poli­ti­que des com­muns dans une pers­pec­tive fémi­niste. De son vécu au Nigeria et de ses ren­contres avec des mili­tan­tes d’Amérique latine et du monde entier, Federici révèle les luttes quo­ti­dien­nes des femmes contre la spo­lia­tion de leur terre, de leur loge­ment et nour­ri­ture. De ses recher­ches his­to­ri­ques, elle com­pare les enclo­su­res, qui ont permis la nais­sance du capi­ta­lisme par la des­truc­tion des com­muns et la pro­lé­ta­ri­sa­tion des popu­la­tions rura­les, aux « nou­vel­les enclo­su­res » au cœur de la phase actuelle d’accu­mu­la­tion capi­ta­liste mon­diale. Cet ouvrage sou­tient que les luttes autour de la repro­duc­tion sociale sont cru­cia­les à la fois pour notre survie économique que pour la cons­truc­tion d’un monde libéré des hié­rar­chies et des divi­sions que le capi­tal a implan­tées dans le corps du pro­lé­ta­riat inter­na­tio­nal.

Federici consi­dère que les com­muns ne doi­vent pas être com­pris comme des îlots de par­tage dans un océan de rela­tions d’exploi­ta­tion, mais plutôt comme des espa­ces auto­no­mes à partir des­quels défier l’orga­ni­sa­tion capi­ta­liste de la vie et du tra­vail.

Essai traduit de l’anglais par Noémie Grunenwald.

Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une uni­ver­si­taire amé­ri­caine, ensei­gnante et mili­tante fémi­niste révo­lu­tion­naire. Elle est pro­fes­seure émérite et cher­cheuse à l’Université Hofstra à New York.

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