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Cover of La Gentrification des Esprits

Éditions B42

La Gentrification des Esprits

Sarah Schulman

€20.00

La Gentrification des esprits est un retour captivant sur la crise du sida et l’activisme d’ACT UP dans le New York des années 1980 et 1990. Sarah Schulman, elle-même new-yorkaise et militante de la cause LGBT, se souvient de la disparition du centre-ville, pratiquement du jour au lendemain, de la culture rebelle queer, des loyers à bas coût et du prolifique mouvement artistique qui se développait au coeur de Manhattan, remplacés par des porte-parole gays conservateurs, ainsi que par le consumérisme de masse.

Elle décrit avec précision et engagement le « remplacement d’une communauté par une autre » et le processus de gentrification qui toucha ces quartiers concomitamment à la crise du sida. Sarah Schulman fait revivre pour nous le Lower East Side qu’elle a connu. Elle ravive autant le souvenir de ses ami•e•s de l’avant-garde queer que celui de l’ombre inquiétante des premières années de la crise du sida, telles que vécues par une militante. Les souvenirs personnels s’entremêlent à une analyse percutante des deux phénomènes, et du poids invisible qu’ils font aujourd’hui peser sur la société américaine.

L’auteure rend compte de son expérience en tant que témoin de la « perte de l’imagination » de toute une génération, et des conséquences entraînées par cette perte.

Published in 2018 ┊ 168 pages ┊ Language: French

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Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of The Fantasy and Necessity of Solidarity

Penguin Books

The Fantasy and Necessity of Solidarity

Sarah Schulman

Non-fiction €30.00

From award-winning writer Sarah Schulman, a longtime social activist and outspoken critic of the Israeli war on Gaza, comes a brilliant examination of the inherent psychological and social challenges to solidarity movements, and what that means for the future. 

For those who seek to combat injustice, solidarity with the oppressed is one of the highest ideals, yet it does not come without complication. In this searing yet uplifting book, award-winning writer and cultural critic Sarah Schulman delves into the intricate and often misunderstood concept of solidarity to provide a new vision for what it means to engage in this work—and why it matters. 

To grapple with solidarity, Schulman writes, we must recognize its inherent fantasies. Those being oppressed dream of relief, that a bystander will intervene though it may not seem to be in their immediate interest to do so, and that the oppressor will be called out and punished. Those standing in solidarity with the oppressed are occluded by a different fantasy: that their intervention is effective, that it will not cost them, and that they will be rewarded with friendship and thanks. Neither is always the case, and yet in order to realize our full potential as human beings in relation with others, we must continue to pursue action towards these shared goals. 

Within this framework, Schulman examines a range of case studies, from the fight for abortion rights in post-Franco Spain, to NYC’s AIDS activism in the 1990s, to the current wave of campus protest movements against Israel’s war on Gaza, and her own experience growing up as a queer female artist in male dominated culture industries. Drawing parallels between queer, Palestinian, feminist, and artistic struggles for justice, Schulman challenges the traditional notion of solidarity as a simple union of equals, arguing that in today’s world of globalized power structures, true solidarity requires the collaboration of bystanders and conflicted perpetrators with the excluded and oppressed. That action comes at a cost, and is not always effective. And yet without it we sentence ourselves to a world without progressive change towards visions of liberation. 

By turns challenging, inspiring, pragmatic, and poetic, The Fantasy and Necessity of Solidarity provides a much-needed path for how we can work together to create a more just, more equitable present and future.

Cover of After Delores

Arsenal Pulp Press

After Delores

Sarah Schulman

A new edition of Sarah Schulman's acclaimed 1988 novel, a noirish tale about a no-nonsense coffee-shop waitress in New York who is nursing a broken heart after her girlfriend Dolores leaves her; her attempts to find love again are funny, sexy, and ultimately even violent. After Delores is a fast-paced, electrifying chronicle of the Lower East Side's lesbian subculture in the 1980s.

Sarah Schulman is the author of sixteen books, including the novels The Mere Future, The Child, Rat Bohemia, and Empathy (all from Arsenal Pulp Press) and the recent nonfiction works The Gentrification of the Mind: Witness to a Lost Imagination and Israel/Palestine and the Queer International. She was also co-producer with Jim Hubbard of the feature documentary United in Anger: A History of ACT UP and is co-director of the ACT UP Oral History Project. She lives in New York, where she is Distinguished Professor of English at City University of New York (College of Staten Island) and a Fellow at the New York Institute for the Humanities at NYU.

Cover of The Queer Art of Failure

Duke University Press

The Queer Art of Failure

Judith Halberstam

The Queer Art of Failure is about finding alternatives—to conventional understandings of success in a heteronormative, capitalist society; to academic disciplines that confirm what is already known according to approved methods of knowing; and to cultural criticism that claims to break new ground but cleaves to conventional archives.

Jack Halberstam proposes “low theory” as a mode of thinking and writing that operates at many different levels at once. Low theory is derived from eccentric archives. It runs the risk of not being taken seriously. It entails a willingness to fail and to lose one’s way, to pursue difficult questions about complicity, and to find counterintuitive forms of resistance.

Tacking back and forth between high theory and low theory, high culture and low culture, Halberstam looks for the unexpected and subversive in popular culture, avant-garde performance, and queer art. Halberstam pays particular attention to animated children’s films, revealing narratives filled with unexpected encounters between the childish, the transformative, and the queer. Failure sometimes offers more creative, cooperative, and surprising ways of being in the world, even as it forces us to face the dark side of life, love, and libido.

Cover of Rage Assassine: Mettre Fin au Racisme

Éditions Divergences

Rage Assassine: Mettre Fin au Racisme

bell hooks

Avant que Black Lives Matter et #MeToo ne viennent secouer l’Amérique et le monde occidental, bell hooks montrait, dans cet essai incisif, que l’abolition du racisme et l’éradication du sexisme vont de pair. Sans le féminisme, la lutte antiraciste reste une affaire d’hommes. Sans l’antiracisme, le féminisme s’expose à servir de courroie aux logiques de domination raciale. L'autrice insiste sur le bien-fondé de la rage qui anime les masses populaires et la jeunesse noire et sur la nécessité d’en faire un moteur de changement social radical. Elle propose une théorie et une pratique révolutionnaires, dont la fin est une communauté solidaire fondée sur l’égalité réelle et la volonté de tou.te.s de travailler au changement.

Traduit de l'anglais par Ségolène Guinard.

GLORIA JEAN WATKINS, connue sous son nom de plume BELL HOOKS, née en 1952, est une intellectuelle, féministe, et militante étasunienne. Elle a publié plus de trente livres et de nombreux articles, et est apparue dans plusieurs films documentaires. Traduits dans de nombreuses langues, ses ouvrages sont considérés parmi les plus importants sur la question aux Etats-Unis et suscitent un réel engouement en France depuis quelques années. Les éditions divergences ont déjà traduit et publié trois de ses ouvrages dont La volonté de changer et A propos d'amour.